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[Point de vue] Le racket fiscal est le sous-produit d'une culture

Par Didier Maurin, Conseiller en gestion de patrimoine, membre du Comité éditorial d'Esteval Editions

 

Dans notre culture judéo-chrétienne française, la richesse et l'argent constituent "les deniers de Satan", là où avec le protestantisme des pays anglo-saxons, et le bouddhisme des pays d'Asie du Sud-Est, "le riche est celui qui est béni par Dieu".

Or, que nous le voulions ou non, ces réflexes restent gravés dans notre inconscient collectif car on n'efface pas comme ça 2 000 ans "d'éducation".

Dès lors, si le riche et sa richesse constituent des "damnations", il ne reste plus qu'à hautement les fiscaliser car "on doit reprendre à Satan ce qu'il a volé".

A contrario, dans d'autres pays, on doit favoriser le développement de la richesse car "quel humain oserait contrarier Dieu ?!".

Le problème, à l'heure de la mondialisation, c'est que toutes ces cultures s'affrontent, surtout sur le terrain économique, et qu'un chef d'entreprise préfèrera toujours le paradis à l'enfer !

Et comme le disent les philosophes, le socialisme n'est jamais que la "suite politique" du catholicisme, car tous les deux ont les mêmes valeurs : haine de l'individualiste élitiste, de sa richesse et de la reconnaissance de lui-même pour favoriser l'égalitarisme décadent, la pauvreté, la "chasteté" tout en "tendant l'autre joue".

Et malheur à celui qui ose sortir du "troupeau", car c'est à grands coups de morale égalitariste et perverse qu'il devra réintégrer la foule.

C'est d'ailleurs à ce niveau qu'apparaît le racket fiscal, au nom d'une "solidarité" qui n'a jamais que pour but de casser toute forme d'élitisme.

Les plus grands philosophes qualifient la catholicisme et le socialisme de "morales pour les esclaves", ce que les psychanalystes appellent "pulsions de mort", face à d'autres cultures qui, favorisant le développement personnel à travers la richesse, la sexualité, la reconnaissance de soi-même et de ses qualités, sont décrites comme des "morales pour les maîtres" ou encore "pulsions de vie".

Entrez dans une église et dîtes-moi combien de riches sont représentés sur un vitrail ?!

En fait, globalement, le racket fiscal est quelque chose qui sent particulièrement mauvais, car il ne tient aucun compte des personnes elles-mêmes qui souvent travaillent beaucoup plus que la moyenne, des risques qu'elles prennent avec leur argent pour développer des entreprises, des emplois qu'elles créent, de la richesse qu'elles apportent à leur pays via leurs exportations, etc.

Le racket fiscal nie l'individu et ses efforts. Il ne les respecte pas et constitue une immense injustice en les traitant indirectement de voleurs.

Et de deux choses l'une :

-          soit un riche est réellement un escroc, car il y en a, et à ce moment-là c'est la justice, la prison et la confiscation de ses biens qui doivent le sanctionner,

-          soit la personne s'enrichit via son travail et ses investissements, et elle doit alors pouvoir devenir considérablement riche.

Mieux !

Elle doit y être encouragée car son développement sera la source de nouveaux emplois créés !

Le racket fiscal n'est donc pas une réponse. Il est particulièrement injuste et décourage tout le monde. Au mieux constituera-t-il une vengeance pour les médiocres et les faibles qui aspireront à se venger des riches et des forts et bien entendu, les premiers appelleront cela "solidarité, justice, équité et redistribution".

Ce faisant, ils donnent tout pouvoir à l'Etat pour casser celui qui ose réussir.

Une justice, toutefois, apparaît, à savoir celle d'une mondialisation qui offre aux talents la possibilité de devenir des exilés fiscaux… mais ceci est une autre histoire et nous y reviendrons !...

 

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