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Assurance-vie : M.O.A., un logiciel « middle office » qui arrive à point nommé

Créé par Marc Monti, fondateur et ex-directeur général de Courtage & Systèmes, le logiciel Middle Office Assurances (M.O.A) est un logiciel qui permet à des plates-formes ou à des compagnies d'assurances d’optimiser la gestion et la commercialisation de contrats multi-supports par ses réseaux de commerciaux via Internet.

 

Entretien avec Marc Monti, Président de Saint Martin Finances.

Quel a été votre parcours ?

J’évolue depuis plus de 30 ans dans le monde de l’assurance et de la gestion de patrimoine. Fondateur et Président des Assurances du Griffon puis Président de la structure de Gestion de patrimoine Profinance j’ai créé et dirigé Courtage & Systèmes, une plateforme de commercialisation de contrats d'assurance-vie multi-supports, de 2005 à 2011.

 

Vous êtes Président de Saint Martin Finances, société créée en 2003. Votre parcours vous a amené à étudier les évolutions nécessaires aux systèmes d’information existants et à concevoir le logiciel MOA. Quelle est sa fonction ?

Il s’agit d’un logiciel qui permet à des compagnies d'assurances ou à des plateformes de mettre à la disposition des réseaux commerciaux des contrats multi supports via Internet.  On est en B to B. Le logiciel intègre des modules qui permettent de couvrir un large champ de besoins tels que la souscription et la saisie des opérations en ligne, les contrôles automatiques et la sécurisation en temps réel des opérations et informations transmises, tant vers l'amont (des clients et des prescripteurs vers l'administrateur) que vers l'aval (de l'administrateur vers les clients et prescripteurs), la sécurisation du respect des règles contractuelles et de la réglementation (Tracfin, connaissance du client). M.O.A. permet également la « réanimation » commerciale et l'optimisation de la gestion administrative de produits d'assurance vie en run-off.

 

Il se distingue donc de l’offre actuelle du marché…

Il est en effet plus complet en ce sens qu’il a pour objet de répondre aux besoins et attentes de chacun des trois maillons de la chaîne de distribution, à savoir le client, le prescripteur et l'administrateur (compagnie d’assurances ou plateforme). Il vise à remplacer, lorsque c’est règlementairement possible, une  gestion « papier » par une gestion intégralement informatisée et contrôlée en ligne.

 

Autant d’éléments dont bénéficie également le conseiller-prescripteur ?

Oui sans compter que, outre le fait que le conseiller gagne en efficacité et qu’il s’assure d’être en parfaite conformité avec la règlementation, il peut également suivre l'activité du cabinet et celle de chacun de ses collaborateurs, connaître l'historique de chaque contrat, passer les opérations pour le compte de son client (dans le cadre d'un mandat) et suivre le traitement des opérations par la compagnie d’assurance. La traçabilité des affaires en temps réel est un vrai point fort pour les conseillers.

 

Et pour l'administrateur  (compagnie d’assurance ou plateforme) ?

On peut mentionner la réduction des coûts administratifs, la suppression des travaux de saisies et de contrôles multiples, la (quasi) suppression totale du risque d'erreur, la sécurisation et le contrôle en ligne des opérations et informations fournies… Au niveau commercial, l'administrateur bénéficie d’une plus grande réactivité, d’une augmentation de la collecte, d’une sécurisation du réseau commercial, de développements auprès de nouveaux partenaires et de la possibilité de proposer aux commerciaux d'autres types de produits pour accompagner le besoin de diversification de leur offre.

 

Toute la chaîne semble donc bénéficier des apports du logiciel ?

En effet et c’est d’ailleurs le principe central de ce logiciel qui consiste à améliorer la qualité du middle office qui influe fortement voire détermine celles des front et back offices. Un vrai "plus" pour le secteur qui avec une baisse globale de ses marges, doit réaliser de réels gains de productivité. Ceci est vrai tant pour les compagnies que pour les réseaux commerciaux. Il faut noter enfin que les délais (et donc les coûts) de maintenance et de développements sont infiniment moindres que ceux liés à une intervention sur le système d'information de la compagnie. Ce qui facilite bien sûr encore l'efficacité et la réactivité commerciale.

 

Propos recueillis par Thierry Bisaga

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