Tribune
de Stijn Hosdez, Social Media Expert, SQLI.
Le SEO (Search Engine
Optimization) a longtemps été la référence pour améliorer le classement dans
les moteurs de recherche traditionnels comme Google et Bing. Cependant, avec
l’émergence des outils de recherche alimentés par l’IA, tels que ChatGPT, Google
Gemini et Microsoft Copilot, une nouvelle approche devient indispensable : le
Generative Engine Optimization (GEO). En 2025, près de 30 % des utilisateurs
actifs du web déclarent utiliser un moteur de réponses à IA au moins une fois
par semaine pour trouver de l’information, une proportion qui atteint près de
50 % parmi les 18-35 ans. Cette évolution rapide souligne l’urgence pour les
entreprises d’adapter leur stratégie de visibilité en ligne.
Cette transformation
impose une question cruciale aux entreprises : comment rester visible dans un
monde où les réponses ne viennent plus seulement des moteurs de recherche, mais
aussi des intelligences artificielles ? La réponse réside dans une approche
duale, combinant le SEO traditionnel et une nouvelle discipline : le Generative
Engine Optimization (GEO).
SEO & GEO : quelle
différence ?
Le SEO a toujours eu
pour mission d’optimiser le classement d’un site dans les résultats des moteurs
de recherche, en s’appuyant sur des mots-clés, des backlinks et des métadonnées
bien pensées. Son objectif reste inchangé : apparaître en tête des pages de
résultats pour des requêtes comme "meilleur [produit] près de chez
moi".
Le GEO, en revanche, va
plus loin. Il ne s’agit plus seulement de figurer dans une liste de liens, mais
d’être directement cité dans les réponses générées par les agents d’IA. Pour y
parvenir, il faut structurer le contenu de manière à ce qu’il soit facilement
compréhensible et exploitable par des algorithmes comme ceux de ChatGPT ou
Google Gemini. Cela signifie que les articles techniques, les FAQ ou les
témoignages clients doivent être organisés pour répondre précisément aux
questions des utilisateurs, comme s’ils étaient rédigés par un expert humain.
Exemple concret :
• Avec le SEO, l’entreprise
apparaîtra dans les résultats pour une recherche classique.
• Avec le GEO, l’entreprise sera
directement recommandée par l’IA lorsqu’un utilisateur demandera un avis
d’expert sur un produit ou un service.
Le GEO remplacera-t-il
le SEO ?
Pas nécessairement.
Les moteurs de
recherche classiques conservent une importance majeure, mais la recherche
conversationnelle pilotée par l’IA prend rapidement le relais sur de nombreux
usages. Les entreprises qui n’anticipent pas cette évolution risquent de perdre
en visibilité et en autorité.
La clé : combiner SEO et GEO
pour couvrir à la fois les résultats des moteurs traditionnels et les réponses
générées par les intelligences artificielles.
Pourquoi le GEO est-il
devenu crucial ?
L’optimisation pour les
plateformes d’IA est essentielle pour :
• Apparaître dans les recommandations générées par
les agents d’IA.
• Renforcer l’autorité technique dans un secteur
spécifique.
• Générer un trafic qualifié vers les ressources
en ligne.
Cas d’usage : Pour une entreprise
spécialisée dans les solutions de maison connectée, le GEO permet de
positionner ses guides techniques et ses données produits comme références pour
les agents d’IA répondant à des questions sur la domotique.
Comment combiner SEO et
GEO efficacement ?
Pour maximiser la
visibilité, il est recommandé de :
• Créer du contenu optimisé pour l’IA : FAQ techniques,
analyses d’experts et études de cas structurées.
• Mettre en place des données structurées : Utiliser des balises
schema.org pour faciliter l’interprétation par les algorithmes d’IA.
• Combiner SEO et GEO : Assurer une présence à
la fois dans les résultats des moteurs de recherche et dans les réponses
générées par l’IA.
Le GEO ne remplace pas
le SEO, mais il le complète et le renforce. Les entreprises qui adoptent une
approche intégrée dès aujourd’hui se positionnent pour dominer la visibilité en
ligne, que ce soit dans les résultats des moteurs de recherche traditionnels ou
dans les réponses générées par les intelligences artificielles.
Dans un monde numérique
en constante évolution, la clé du succès réside dans la capacité à structurer,
contextualiser et fiabiliser les contenus même face aux algorithmes les plus
avancés.


