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[Expertises] Le Projet de Loi de Finances 2026 rebat les cartes pour les dirigeants de TPE et PME

L'analyse de Rabia Hedia, manager technique fiscaliste chez In Extenso, cabinet national de l'expertise comptable et des services professionnels pour les TPE-PME.


Derrière les annonces d’allègement fiscal, plusieurs mesures vont modifier en profondeur la trésorerie, la structure du capital et la fiscalité personnelle des chefs d’entreprise.

 

Des mesures à double tranchant pour les petites et moyennes entreprises

 

•   Le taux réduit d’IS à 15% s’appliquerait désormais jusqu’à 100 000€ de bénéfices, contre 42 500€ aujourd’hui : un gain immédiat pour les structures rentables.

•   La suppression progressive de la CVAE se poursuit, améliorant la marge nette, mais les entreprises devront suivre les compensations locales et variations de fiscalité territoriale.

•   Le relèvement des seuils de TVA (37 500€ pour la plupart des activités, 25 000€ pour les travaux immobiliers) impose de recalculer les seuils de facturation et d’adapter les prévisions de trésorerie.

•   Le durcissement du régime d’apport-cession (80% du produit à réinvestir, délai porté à 5 ans) va impacter les opérations de cession, de transmission ou de réorganisation en cours.

•   L’introduction d’un impôt sur la fortune “improductive” élargit l’assiette fiscale aux liquidités, actifs numériques et biens de valeur : un risque nouveau pour les dirigeants détenant du patrimoine non réinvesti dans leur entreprise.

 

Pourquoi les dirigeants doivent se préparer dès maintenant

 

•   Parce que plusieurs mesures pourraient s’appliquer dès 2026, laissant peu de temps pour ajuster la stratégie fiscale ou patrimoniale.

•   Parce que les opérations de cession ou de réorganisation nécessitent plusieurs mois de préparation : attendre la promulgation, c’est risquer de subir les nouvelles contraintes.

•   Parce que les effets combinés des évolutions de l’IS, de la CVAE et de la TVA auront un impact direct sur la trésorerie dès le premier trimestre 2026.

•   Et parce que certaines dispositions (comme le nouvel impôt sur la fortune improductive) exigent de repenser la détention du capital ou des liquidités avant leur entrée en vigueur.

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