Le Ministère de la Transition écologique, de la
Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature et
le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle,
énergétique et numérique réaffirment l’engagement de la France à soutenir la
compétitivité de la filière automobile française, au cœur de notre stratégie
industrielle.
Cette compétitivité
repose sur notre capacité à innover, à investir dans les technologies d’avenir
et à garantir des conditions équitables face à la concurrence internationale.
La priorité française est de produire en France et en Europe les véhicules vendus
sur le continent, afin de renforcer notre autonomie stratégique, de préserver
nos emplois et de faire de l’industrie automobile un pilier de la transition
écologique européenne.
La ministre de la
Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales
sur le climat et la nature, Monique Barbut, le ministre de l’Économie,
des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et numérique, Roland
Lescure, et le ministre délégué chargé de l’Industrie, Sébastien Martin,
souhaitent que le règlement européen sur les émissions de CO2 des véhicules
neufs soit avant tout au service de la production automobile en Europe et
introduise une réelle incitation à la préférence européenne dans l’automobile
pour amplifier les investissements et les implantations industrielles en France
et sur le continent, en particulier dans le véhicule électrique.
La France souhaite
poursuivre l’électrification des véhicules et défendra des flexibilités en
matière de neutralité technologique dès lors qu’elles s’accompagneront de
mesures très claires d’incitation à la préférence européenne qui soutiennent
les emplois industriels en Europe. C’est dans cet esprit que la France a d’ores
et déjà défendu et obtenu le lissage des objectifs des constructeurs entre 2025
et 2027.
Il s’agit de produire en Europe, avec des composants européens, les véhicules vendus au sein de l’Union. Les véhicules bénéfiques pour les équipementiers européens et qui permettent de maintenir et créer des emplois industriels en Europe devront être soutenus.
Nous souhaitons également que les batteries et moteurs électriques des
véhicules de demain, ainsi que certains des composants électroniques les plus
sensibles, soient produits en Europe. Il en va de notre souveraineté sur une
technologie stratégique pour l’avenir de la mobilité.
Parce que l’électrification ne doit pas être synonyme de désindustrialisation, la France entend privilégier la responsabilité et le pragmatisme, sans renoncer à l’ambition ni aux engagements pris devant les Français et devant l’Europe. Une transition écologique réussie conjugue décarbonation, innovation, emploi et compétitivité, et renforce les filières industrielles, qui assurent le dynamisme et la souveraineté économique du pays.


