Le
dernier rapport Samsara met en lumière l’importance de l’IA comme levier clé
pour renforcer la préparation des entreprises françaises aux crises
Samsara, acteur du cloud connecté, annonce la publication de son rapport “Etat des Opérations Connectées - Planifier, Agir, Récupérer : Préparation aux catastrophes dans les opérations physiques.”
Ce rapport s’appuie sur l’expertise de 1 550
professionnels de la gestion des urgences dans les opérations physiques, dont
200 en France, afin d’évaluer le niveau de préparation du secteur face aux
crises majeures et d’identifier les actions à entreprendre pour mieux les
anticiper à l’avenir.
Des lacunes critiques
de préparation exposent les entreprises à de graves risques
Le rapport révèle que
la plupart des entreprises sont dangereusement sous-préparées face aux crises
majeures - qu’il s’agisse de catastrophes naturelles, de perturbations de la
chaîne d’approvisionnement, de troubles civils ou de menaces à la sécurité - exposant
ainsi les travailleurs en première ligne et mettant également en péril des
milliards d’euros d’activités.
Les dirigeants
européens manquent de confiance dans leur niveau de préparation ; seuls 27% se
sentent réellement prêts. En la matière, le rapport montre qu’en France, les
entreprises se concentrent principalement sur la préparation aux catastrophes
naturelles, les perturbations logistiques et les cyberattaques.
Selon l’étude, seules
10% des organisations en France ont mis en place des plans pour réagir aux
crises majeures dans les zones à risque, et beaucoup ne disposent pas de la
visibilité en temps réel et des moyens de communication nécessaires pour
coordonner efficacement leurs équipes et leurs ressources en cas d’événements extrêmes
- chaleur, tempêtes, grèves ou menaces de sécurité - touchant les transports ou
les infrastructures critiques.
Fait marquant, près
d’un dirigeant français sur cinq (18%) estime que son entreprise n’est pas du
tout préparée à une crise majeure.
Le manque de visibilité
entraîne des pertes financières et des risques pour la sécurité
L’accès à la
connectivité en situation de crise reste un défi majeur. 67% des dirigeants
français indiquent que l’accès aux données en temps réel sur les ressources
clés est incomplet, tandis que 85% s’inquiètent de maintenir les
communications essentielles.
Ce manque de visibilité
engendre d’importants problèmes au sein des opérations physiques. 100% des
entreprises françaises ont subi des pertes financières lors de crises à cause
de l’impossibilité de localiser leurs actifs critiques.
L’IA pourrait
transformer la gestion de crise mais la formation des équipes reste
insuffisante
Les dirigeants français
souhaitent s’appuyer sur la technologie pour améliorer la planification
d’urgence, les alertes précoces et la prise de décision en temps réel. Ils sont
90% à penser que l’Intelligence Artificielle (IA) va transformer en profondeur
la gestion des catastrophes dans les cinq prochaines années. Néanmoins, une
réponse de crise efficace va, avant tout, dépendre de la compétence des équipes
terrain.
La majorité des
dirigeants (87%) s’inquiètent du fait que les travailleurs en première ligne ne
soient pas suffisamment formés à l’utilisation des outils numériques en
situation de crise ; et 90% d’entre eux reconnaissent que la fréquence
croissante des catastrophes redéfinit les types de formation nécessaires, en
particulier autour de la donnée et de la technologie.
Ces constats soulignent
la nécessité de renforcer les capacités humaines et technologiques pour mieux
répondre aux urgences futures.
« En France, la vulnérabilité des entreprises ne se limite pas aux phénomènes météorologiques extrêmes. Elle réside surtout dans le fait de devoir agir à l’aveugle lorsque les réseaux tombent en panne ou que les routes sont coupées, explique Jérôme Bamy, Senior Manager France chez Samsara. Les dirigeants misent sur l’IA, mais la résilience repose sur des opérations connectées, des communications redondantes et des équipes bien formées. Lorsque ces éléments sont réunis, les entreprises peuvent protéger leurs collaborateurs, réorienter leurs chaînes d’approvisionnement en quelques heures et limiter les pertes financières. »


