Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, et Marc Ferracci, ministre chargé de l’Industrie et de l’Energie, annoncent l’augmentation du bonus écologique existant de 1 000€ pour les véhicules électriques assemblés en Europe avec une batterie européenne.
Un soutien
complémentaire à l’achat de véhicules électriques pour les ménages
Pour continuer à
soutenir l’achat de véhicules électriques par les ménages et la transition de
la filière automobile en Europe, le Gouvernement annonce la mise en place, dès
le 1er octobre d’une prime complémentaire exceptionnelle de 1 000€ à l’achat de
véhicules électriques vertueux pour l’environnement, dès lors qu’ils sont
assemblés en Europe et dotés d’une batterie européenne.
Cette prime vient
s’ajouter au bonus écologique financé par le dispositif des certificats
d’économie d’énergie (CEE) depuis le 1er juillet 2025. Tous les ménages restent
éligibles selon leurs revenus au bonus, pouvant aller jusqu’à 4 200€ pour
l’achat d’un véhicule éligible atteignant le score environnemental minimal. La
prime de 1 000€ vient porter ce montant jusqu’à 5 200€, pour les véhicules dont
les batteries sont produites en Europe.
La liste des véhicules
éligibles sera publiée sur le site de l’ADEME dans les prochains jours et mise
à jour chaque mois en même temps que la liste des véhicules atteignant le score
environnemental minimal.
Un engagement fort pour
la réindustrialisation et le soutien à la filière automobile
Face à une forte
concurrence internationale, l’Europe doit renforcer sa production en cohérence
avec son agenda d’autonomie stratégique. La France défend cette vision et
réaffirme que la production est une condition préalable à la souveraineté.
L’ambition environnementale est un levier de réindustrialisation.
La prime annoncée
aujourd’hui vise à favoriser la relocalisation de la chaîne de valeur des
véhicules électriques et à soutenir l’emploi industriel sur notre continent. De
nombreuses usines de fabrication de batteries se sont implantés en France et en
Europe. Cette prime permettra de soutenir ces usines dans leur montée en
cadence, en incitant les constructeurs à s’approvisionner auprès d’usines
européennes.
La préférence
européenne, une recommandation du rapport Draghi
Cette mesure décline
les ambitions de la Commission européenne et les annonces du Commissaire
Stéphane Séjourné, vice-président exécutif chargé de la prospérité et de la
stratégie industrielle, concernant la préférence européenne.
Elle fait écho à
l’appel de Mario Draghi du 9 septembre 2024 « à mettre en place des critères
explicites "Made in Europe" par exemple sous la forme de critères de
valeur ajoutée européenne ».
Cet objectif a été rappelé lors du conseil des
ministres franco-allemand du 29 août 2025.
La France met ainsi en
œuvre la préférence européenne et s’assurera de la conformité de ses modalités
avec les orientations européennes.
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la
Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la
Pêche, déclare : « La transition écologique est un levier de
réindustrialisation. Avec cette augmentation de 1 000€ du bonus écologique,
nous valorisons les véhicules électriques dont les batteries sont produites en
Europe et dont la fabrication émet moins de gaz à effet de serre. C’est une
mesure gagnant-gagnant pour le pouvoir d’achat, le climat et l’industrie. Elle
rend la voiture électrique plus accessible aux Françaises et aux Français, tout
en soutenant l’industrie et l’emploi. »
Marc Ferracci, Ministre de l’Industrie et de l’Énergie, poursuit : « Je me bats en faveur de la préférence européenne pour faire le choix de la souveraineté, et réconcilier l’emploi industriel avec la transition énergétique. Le véhicule électrique est indispensable à la décarbonation de notre économie et peut bénéficier de l’électricité compétitive et décarbonée française. Aujourd’hui, nous augmentons le soutien à l’achat de véhicules vertueux pour l’environnement lors qu’ils sont assemblés en Europe avec une batterie européenne. Défendre notre tissu industriel et nos emplois permet ainsi, grâce à cette mesure, de préserver l’avenir de notre planète. »


