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[Etudes] L’IA convainc, la gouvernance suit difficilement

Selon Practitioner Survey 2025 de Workiva, l’IA avance plus vite que la gouvernance

 

Alors que l’adoption de l’IA s’accélère et génère des retours sur investissement significatifs, le nouveau rapport publié par Workiva met en lumière des lacunes préoccupantes en matière de qualité des données, de gouvernance de l’IA et de formation adaptée aux métiers, dans les entreprises du monde entier.
Le rapport présente les résultats d’une enquête indépendante menée auprès de 2 300 professionnels de la finance, de la durabilité, de l’audit et de la gestion des risques, tous impliqués dans la production de reportings d’entreprise.

 

Principaux enseignements

 

•   88% des répondants globaux et 85% des répondants français déclarent une hausse du retour sur investissement lié à l’usage de l’IA au cours des 12 derniers mois.

•   Les opérationnels sont plus nombreux que les dirigeants à dire qu’ils ne se sentent pas confiants dans la capacité de leur entreprise à utiliser l’IA efficacement.

•   Plus de 60% des répondants, en France comme à l’international, indiquent que leur organisation ne dispose ni de données de qualité suffisante, ni de politiques de gouvernance de l’IA, ni de formations ciblées selon les fonctions.

•   Les répondants qui se disent confiants dans l’usage de l’IA au sein de leur entreprise sont deux fois plus susceptibles de déclarer que ces fondations sont en place.

•   Selon les résultats, 74% en France comme à l’échelle globale, des professionnels impliqués dans le reporting déclarent utiliser l’IA dans leur travail quotidien. Une majorité écrasante s’accorde également à dire que l’IA génère un retour sur investissement positif (88% au global, 85% en France), permet un gain de temps (96% au global, 93% en France) et améliore la productivité (94% au global, 91% en France) de leur entreprise. Pourtant, la maturité en matière d’IA reste en retrait.

 

La plupart des répondants signalent l’absence de plusieurs prérequis essentiels à l’adoption de l’IA : des données de qualité (64% au global, 67% en France), des politiques de gouvernance et de sécurité

(65% au global, 66% en France), et des formations adaptées aux rôles (65% au global, 68% en France).


En interne, le principal défi cité reste le rythme rapide des évolutions technologiques et de l’IA (65% au global, 61% en France), qui perturbe leur quotidien.

 

Sur le plan externe, plus de la moitié des professionnels interrogés estiment que l’inflation et la fiscalité pourraient peser sur la performance de leur entreprise cette année. Une adoption rapide de l’IA sans garde-fou pourrait transformer les gains d’efficacité en erreurs coûteuses ou en atteintes à la réputation, aggravant ainsi les effets de l’instabilité macroéconomique.

 

Enfin, l’enquête révèle un écart de perception entre dirigeants et profils plus opérationnels : ces derniers sont plus enclins à douter de la capacité de leur entreprise à générer un impact mesurable grâce à l’IA

(13% des répondants français ne sont pas confiants, malgré un usage déjà répandu), ce qui suggère un manque de conscience des risques à l’échelle dirigeante.

 

À l’inverse, les professionnels qui déclarent une confiance élevée dans l’usage de l’IA sont deux fois plus susceptibles d’affirmer que leur entreprise dispose déjà des prérequis essentiels : des données fiables, des politiques de gouvernance et des formations ciblées.

 

Les entreprises les mieux positionnées pour tirer parti de l’IA sont celles qui investissent dans la fiabilité de leurs données et dans la montée en compétence de leurs équipes. À mesure que l’IA redéfinit les secteurs d’activité, seules celles disposant d’une approche structurée et durable pourront convertir l’innovation technologique en valeur stratégique.

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