Banlieues Climat et AXA Climate lancent
Surexposé, le premier concours photo sur les ressentis face au changement
climatique.
L’association Banlieues Climat et AXA Climate lancent la première édition du concours photo Surexposé pour nous interroger sur les ressentis du changement climatique :
- Comment vit-on un épisode de chaleur extrême en ville, à la campagne, en banlieue ?
- Sous quelles formes s’expriment les violences climatiques sur les populations et les systèmes vivants ?
- Quels sont les impacts sur le fonctionnement de nos
infrastructures ?
Face à un besoin
d’images plus adaptées aux bouleversements en cours, il devient urgent de
renouveler la manière dont le changement climatique est représenté. Dans les
médias et les communications, les représentations visuelles manquent de
réalisme. Trop souvent, elles sont éloignées des réalités concrètes vécues sur
les territoires (notamment en France) et peinent à refléter la diversité des
situations selon les populations touchées.
Ce concours est
organisé avec le soutien de la Banque des Territoires, la maison d’édition
Light Motiv, le laboratoire de tirages professionnels Dahinden et le magazine
POLKA.
Pour cette première
édition, la marraine du concours est Flore Vasseur, écrivaine, journaliste et
réalisatrice du documentaire « Bigger Than Us » (sélection Cannes 2021).
Engagée de longue date sur les questions démocratiques et climatiques, elle
œuvre à donner de la visibilité aux jeunes et aux communautés en première
ligne, à travers ses livres, ses chroniques et les projets de son studio Big
Mother Productions. Sa présence apportera un regard exigeant et inspirant sur
la puissance des récits visuels comme leviers d’action collective.
Documenter les
territoires vulnérables face à la crise climatique
Ouvert à toutes et à
tous — photographes amateurs ou professionnels —, le dossier devra comprendre
une série de dix clichés pris sur le territoire français (métropole et
outre-mer), accompagnés d’un court texte explicatif et d’une note d’intention.
Le concours est gratuit et ouvert à toute personne majeure, sans obligation de
posséder une carte de presse.
Les candidatures
pourront être déposées entre le 28 juin et le 5 septembre 2025 via le site
www.surexpose-photo.com. Les dossiers peuvent être déposés en français ou en
anglais. Toutes les conditions de participation sont disponibles sur le site.
Une sélection de 3 lauréats sera annoncée le 15 octobre, à l’issue d’une délibération conduite par un jury composé de photographes, de professionnels de l’image documentaire et de spécialistes de l’adaptation territoriale et écologique dont :
Féris
Barkat, cofondateur de Banlieues Climat, Antoine Denoix, PDG d'AXA
Climate, Stéphanie Lacombe, photographe portraitiste lauréate du Prix
Niépce, Alice Pallot, photographe franco-belge lauréate du Prix Leica
2024, Lucie Chesnais, designer de services à la Banque des Territoires, Léonor
Matet, photo-éditrice et curatrice chez Polka Magazine, Michael
Kuperberg, producteur et fondateur associé du Studio Bande Organisée, Mary-Lou
Mauricio, photographe engagée dans des projets climat, entre autres.
Trois prix seront remis :
- une dotation de 3 000€ pour le premier lauréat,
- 2 000€ pour le deuxième, et
- un bon de 500€ en tirages professionnels offerts par Dahinden pour le troisième.
« Chez AXA Climate,
nous cartographions les risques, déchiffrons les données et identifions les
tendances. Ce travail est essentiel, mais reste incomplet s’il n’est pas
partagé, compris et ressenti. Plus que jamais, nous avons besoin de récits
justes et ancrés dans le réel. Les images ont le pouvoir de rendre visible ce
qui change autour de nous. Ce concours ouvre un espace pour se relier aux
impacts réels du changement climatique et repenser l’action collective », soulignent Chloé
Conda et Victor Beauchef, spécialistes en contenu pédagogique sur le changement
climatique et membres de l’équipe projet du concours chez AXA Climate.
« Il nous semblait essentiel de lancer ce concours dans le cadre du premier Sommet de l’écologie populaire. Ce projet devait naître là où les réalités sont les plus vives, au contact direct des premiers concernés. Surexposé ouvre un espace de mise en lumière - au sens propre comme au figuré - pour celles et ceux dont les vécus climatiques sont trop souvent invisibilisés », explique Sanaa Saitouli, cofondatrice de Banlieues Climat.


