STARFISH Bioscience annonce la constitution du
premier atlas des bactéries des sols viticoles de la région bordelaise
• Cette base de données couvre les deux rives
de la région bordelaise et recense plus de 10 000 génomes bactériens et 40
millions de gènes
• L’analyse de ces données par des algorithmes
d’IA permet la création de solutions de nouvelle génération pour régénérer les
sols
• Starfish Bioscience a obtenu le label Tech
for Change au salon Vivatech 2025 et sera mise en avant parmi les 12 start-ups
sélectionnées pour le parcours Women in Tech
Cartographier les
microbiotes des sols pour mieux les régénérer
Starfish Bioscience
annonce avoir finalisé la constitution de la première base de données des
génomes bactériens des sols viticoles bordelais.
Annoncé comme un milestone
ambitieux et structurant lors de sa première levée de fonds en amorçage, Starfish
est parvenue à collecter en un an plus de 10 000 génomes bactériens dans les
sols bordelais.
Et, sachant que chaque génome contient en moyenne 4 000 gènes,
ce sont plus de 40 millions de gènes microbiens qui ont été identifiés. Ceci
permet un accès à une compréhension nouvelle et unique du fonctionnement de ces
communautés.
L’analyse de cette
vaste diversité au sein d’une même région a permis de mettre en évidence des
différences systématiques de fonctionnement du microbiome entre les sols
cultivés et les sols sauvages. Aussi, le besoin d’un sol pour améliorer sa
durabilité et sa productivité est dépendant du bon fonctionnement de son
microbiome. Grâce à l’IA, la société identifie les fonctions bactériennes
altérées des sols agricoles pour développer la nouvelle génération de
biosolutions pour l’agriculture.
Pour Sandrine Claus,
CEO et fondatrice de Starfish Bioscience : « les sols abritent un réservoir de
biodiversité encore sous exploité alors que la santé des sols est l’un des
piliers du concept One Health. Toute perturbation de cet équilibre peut
entraîner des répercussions majeures sur l’ensemble de l’écosystème. Restaurer
la présence de bactéries porteuses de fonctions clés permet d’enrichir et de
renforcer la résilience des écosystèmes, de limiter l’érosion, d’accroître la
fertilité et la résistance des sols aux sécheresses, tout en freinant le
développement des organismes pathogènes. »
L’objectif de Starfish est
de poursuivre son travail de cartographie fonctionnelle des microbiotes des
sols dans les différents terroirs français et européens, en particulier
l’Autriche, l’Espagne et l’Italie, afin de développer des solutions adaptées à
chaque sol pour soutenir leur fertilité et les différents types de cultures.
Le marché mondial des
biostimulants est valorisé aujourd’hui à plus de 4 Md US$. L’Europe est le
premier consommateur de biostimulants et représente 50% de ce marché en forte
croissance (CAGR de 15,3% par an jusqu’en 2032).
Répondre aux 5 grands
enjeux de l’agriculture moderne
Aujourd’hui, plus de 40%
des terres arables du monde sont arides (source : Commission Européenne « Atlas
mondial de la désertification ») et la dégradation des sols affecte déjà près
d’un tiers de la population mondiale. Cette situation a des conséquences
majeures sur la sécurité alimentaire, la pauvreté, la santé des écosystèmes et
peut entraîner des migrations massives et des conflits.
La restauration des
fonctionnalités microbiennes est une réponse aux enjeux de l’agriculture
moderne :
- Lutter contre la dégradation des sols et le
stress hydrique
- Fertiliser de manière durable
- Contrôler la pression des pathogènes
- Dépolluer les sols
La FAO a fait de la régénération des sols une priorité au niveau mondial. L’Europe s’est emparée du sujet en 2024 avec un premier vote en faveur d’un projet de Directive Européenne sur la surveillance et la résilience des sols, nous rappelant à cette occasion que 60 à 70% des sols européens sont dégradées, ce qui représente un coût d’environ 50 milliards d’euros par an pour l’Europe.