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[Etude] BGE et Crédit Mutuel Alliance Fédérale dévoilent les résultats d’une étude inédite avec L’ObSoCo

Après 3 ans d’exercice, le chiffre d’affaires des entrepreneurs s’élève en moyenne à 55 754€

BGE et Crédit Mutuel Alliance Fédérale publient les résultats d’une étude inédite conduite avec L’ObSoCo

Partenaires historiques des entrepreneurs, BGE - réseau d’accompagnement à la création d’entreprises - et Crédit Mutuel Alliance Fédérale, publient une étude inédite avec L’ObSoCo (L’Observatoire Société et Consommation) poursuivant deux objectifs : d’une part présenter et illustrer la réalité entrepreneuriale et ses mutations et d’autre part, initier une démarche inédite de segmentation et de définition de familles d’entrepreneurs.

Menée auprès d’un échantillon de près de 6 000 entrepreneurs accompagnés par BGE, les deux organisations ont cherché, à travers cette enquête de très grande ampleur, à mieux comprendre les parcours entrepreneuriaux - qu’ils se concrétisent ou non par une immatriculation - et savoir les accompagner, leur apporter les bonnes ressources et services au bon moment. Avec un leitmotiv commun : faire de l’entrepreneuriat une voie de réussite individuelle qui contribue également à construire une société plus juste et inclusive.

« L’entrepreneuriat peut permettre à chacun de se réaliser pleinement et être une voie de réussite personnelle autant que collective : création d’emploi, développement local, dynamiques collectives et attractivité des territoires… Autant de solutions complémentaires ou alternatives à une économie mondialisée et de briques pour poursuivre une véritable réflexion sur la Responsabilité Sociétale et Environnementale des TPE. Nous sommes fiers d’avoir pu mener cette enquête grâce au soutien de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, banque de plus d’un entrepreneur sur trois en France. Une étude inédite qui révèle que les données sociologiques ne suffisent pas pour caractériser des trajectoires entrepreneuriales. Si ces données influent sur la réalisation des projets, elles ne sont pas déterminantes dans les réussites entrepreneuriales », déclare Philippe Lamblin, président de BGE.

« Les créateurs d’aujourd’hui feront le monde de demain. On ne s’improvise pas entrepreneur, on le devient et être accompagné sur ce chemin par un professionnel est le meilleur gage de réussite. Banque de l’entrepreneuriat, nous nous engageons à toujours aller plus loin pour répondre aux attentes de toutes les entrepreneuses et entrepreneurs », poursuit Daniel Baal, directeur général de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.

Portrait-robot des créateurs d’entreprise

A l’issue du programme au sein de BGE, 1 entrepreneur sur 3 passe à l’acte et s’immatricule (32%). La recherche d’indépendance est la motivation principale du projet de création pour 37% des répondants, avant le souhait d’être utile (21%) et d’augmenter ses revenus, créer son emploi (14%).

Le genre, le diplôme, le niveau de vie, le secteur d’activité influent sur le taux d’immatriculation. L’étude soulève que les femmes s’immatriculent plus que les hommes (33% contre 25%). La part des porteurs de projet ayant créé une entreprise varie en fonction du niveau de diplôme : 41% de ceux qui passent à l’acte ont un niveau bac +4 (contre 28 % avec un niveau CAP). Plus de la moitié des immatriculations sont dans le secteur du BTP (53%), vient ensuite la logistique et les transports (41%), la santé (40%) loin devant les activités liées à la transition écologique (20%).

A l’entrée du programme, les créateurs ont des revenus précaires (44% sous le seuil de pauvreté) et sont souvent inactifs et demandeurs d’emploi (78%). Pourtant, s’il s’avère que les personnes les plus précaires s’immatriculent moins que les personnes dont le niveau de vie est relativement aisé. En effet, 46% des porteurs de projets qui s’engagent ont un revenu mensuel compris entre 2 000 et 2 500€.

L’un des principaux enseignements de l’étude est que la propension à concrétiser le projet varie selon le sociotype de la personne. En revanche, l’âge n’influe que très marginalement sur cette donnée.

44% des créateurs d’entreprise satisfaits de leur chiffre d’affaires

Si l’on observe la réalité économique des entrepreneurs ayant répondu à l’enquête, après 3 ans d’activité leur chiffre d’affaires moyen (tous statuts confondus) s’élève à 55 754€ et à près de 75 000€ après plus de 4 ans d’exercice. L’étude précise que 42% des créateurs ont vu leur chiffre d’affaires croître de manière régulière depuis l’immatriculation et 60% anticipent une progression à la hausse.

Quant à leur perception, 44% déclarent que le chiffre d’affaires est à la hauteur ou supérieur à leurs attentes au moment de la création de leur entreprise. Les facteurs identifiés comme influents leur perception d’un chiffre d’affaires à la hauteur de leurs espérances sont principalement l’expérience dans le secteur d’activité et le choix du secteur. Ainsi, une expérience de plus de 2 ans dans le secteur facilite le succès perçu des projets (33% seulement des personnes ayant une expérience de moins de 2 ans dans le secteur déclarent avoir atteint un CA à la hauteur ou supérieur à leurs attentes, contre 46 à 56% pour ceux ayant de 3 à 20 ans d’expérience dans le secteur).

En revanche, ce ressenti de la réussite se répartit de façon égalitaire en fonction de la situation professionnelle de départ (actif occupé/chômeur), la CSP, le niveau de revenus ou encore le statut de l’entreprise (entreprise individuelle ou société).

Quel que soit le chiffre d’affaires réalisé, l’entrepreneuriat est perçu comme une bonne expérience par 96% des répondants, qui le referaient pour 83% d’entre eux. Six entrepreneurs sur dix ont trouvé finalement plutôt simple de créer leur entreprise. En comparaison, faire perdurer son activité est jugé bien plus complexe (à 63%). Les deux difficultés majeures rencontrées : attirer et fidéliser les clients et faire face à la conjoncture.

L’entrepreneuriat, une histoire de (7) famille(s) !

Sont ressortis de cette enquête les mêmes chiffres de passage à l’acte constatés par BGE depuis 40 ans quel que soit le profil de la personne : 3 porteurs de projet sur 10 s’immatriculent à l’issue d’un parcours d’accompagnement, quand 7 finissent par renoncer.

Dans les 7 familles identifiées, on distingue 3 familles parmi les non-créateurs (68%) et 4 familles parmi les 32% de créateurs.

Parce que les données socio-économiques ne sont pas suffisantes pour raconter la trajectoire des entrepreneurs, cette étude a pour objectif d’aller au-delà, en s’intéressant aux profils psychologiques des personnes, à leurs motivations et à leur perception de leurs chances de réussir. Pour illustrer nos propos, nous avons mis en lumière les statistiques à travers un visuel.

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