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[Tribune] CSRD - 2024 : une année charnière pour les banques

En matière de reporting ESG (Environnemental, Social et Gouvernance), la bonne volonté ne suffit plus et la conformité est désormais une exigence. Applicable depuis le 1er janvier 2024, la directive européenne Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) impose de nouvelles obligations de reporting extra financier à un plus grand nombre de grandes entreprises et PME cotées en bourse, visant à mieux évaluer l’impact de leurs activités sur l'environnement. Ainsi, ces entreprises ne pourront plus s’appuyer sur du déclaratif et devront se soumettre aux normes européennes d’informations de durabilité (European Sustainability Reporting Standards ou ESRS) et remettre leur premier rapport début 2025.

Ces changements marquent un regain d'intérêt pour les initiatives ESG dans le secteur des services financiers et bancaires. À ce titre, selon l’étude Financial Services State of the Nation, 84% des dirigeants français pensent qu’il est important de soutenir et d’accroître leurs initiatives ESG. Pour autant, 77% des entreprises concernées par la CSRD n’auraient pas encore commencé à se préparer à ce nouveau reporting de durabilité. L’heure est donc à l’action !

« Cette évolution réglementaire marque une étape importante pour les banques européennes qui sont désormais tenues de mesurer et rendre compte de leurs performances ESG de manière claire et transparente selon des standards définis. Le défi pour elles sera de s'assurer de la qualité des données mises à disposition et de la pertinence des indicateurs pour respecter les nouvelles normes du reporting de durabilité », déclare Olivier Brien, Global Business Development Manager Lending chez Finastra.

« Aujourd’hui, les banques disposent d’énormes volumes de données sur leur impact social et environnemental.  Cependant, ces données sont souvent non-structurées rendant leur analyse difficile. Les infrastructures héritées peuvent ainsi ralentir l’adaptation aux nouvelles exigences du reporting extra financier. Face à l’échéance de 2025, il appartient aux banques de déterminer les bonnes solutions pour mettre en place une gouvernance efficace des données ESG. Pour ce faire, une approche holistique mettant l’accent sur la collaboration avec les éditeurs de plateformes et de logiciels financiers peut s’avérer pertinente. La transition vers le cloud et l'intégration de solutions SaaS évolutives offrent la possibilité aux banques d'effectuer des mises à niveau de manière rapide et transparente afin d’assurer la conformité avec les réglementations, tout en réduisant le coût total de possession (TCO) et en améliorant la productivité grâce à l'automatisation », ajoute Olivier Brien.

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