Enquête IFOP / FLASHS pour Compte-Pro.com : les salariés et leurs relations sociales au travail
Avez-vous dans votre entourage professionnel un ou une collègue préférée, une personne que vous avez plaisir à retrouver chaque matin et avec laquelle vous partagez plus que de simples échanges factuels ? Si c’est le cas, vous faites partie des 74% des salariés français qui comptent un ou une « work bestie ».
Comme le montre l’enquête sur les relations sociales en entreprise réalisée par l’IFOP et FLASHS à la demande de Compte-Pro.com, ces liens d’amitié sont primordiaux, au point d’être très souvent plus importants que le travail en lui-même. Revers de la médaille toutefois, cette complicité est susceptible de générer jalousie et rivalité au sein des équipes.
L’enquête s’est également intéressée aux discussions qui animent la machine à café : si la météo tient le haut du pavé des conversations les plus courantes, la pluie et le beau temps ne font pas partie des thèmes de prédilection des salariés, qui leur préfèrent potins et critiques (de l’employeur, du management, des collègues…).
Ils sont en revanche moins diserts quand il s’agit de parler d’argent, la rémunération apparaissant en effet comme le sujet tabou n°1 sur leur lieu de travail.
Les chiffres clés
- 82%, plus de 8 sur 10, les bonnes relations au travail sont de nature à adoucir la pénibilité du travail, voire, pour 69%, elles sont plus importantes que le travail en lui-même.
- 52% des personnes ayant un ou une collègue préférée partagent avec cette personne des informations sur leur vie privée.
- 46% des répondants ont subi jalousie et rivalité de leurs collègues en relation avec leur « work bestie ».
- 78% parlent de la pluie eu du beau temps à la machine à café.
- 69% des salarié(e)s citent les potins liés à l’entreprise comme sujet de conversation préféré au travail.
- 63% apprécient les discussions qui consistent à critiquer le comportement de certains collègues.
- Des sujets comme les opinions politiques personnelles (42%), le conflit israélo-palestinien (46%) ou la religion (47%) sont moins souvent abordés.