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[Etude] Les Français et l’intelligence artificielle :  je t’aime, moi non plus

1 français sur 3 a une perception négative de l’IA pourtant aussi perçue comme prometteuse dans certains domaines.

Une étude menée par NordVPN, entreprise de cybersécurité, s’est penchée sur les diverses perceptions de la population française à l'égard de l'Intelligence Artificielle (IA).  Si les français sont en majorité familiarisés avec le concept (88,3%), nombreux sont ceux qui se montrent préoccupés par la présence substantielle de cette technologie dans leur vie quotidienne.

Conduite autonome, moteurs de recherche, assistants vocaux, reconnaissance faciale, chatbots, générateurs de texte et code etc., l’intelligence artificielle est partout dans le quotidien des Français. Mais l’étude révèle que seul 1 français sur 4 a une perception positive de l’intelligence artificielle (seuls 3% ont une perception très positive), qu'une part considérable de la population (34%) a des inquiétudes ou des réserves concernant cette technologie et qu’une majorité (40%) reste neutre.

« Ces chiffres montrent qu’il existe une variété d’opinions qui devraient être prises en compte dans les discussions autour de cette technologie omniprésente dans le quotidien des français.  Manque de connaissances ou d'opinion formée sur le sujet, peurs de l'inconnu et de ses conséquences ou même trop plein d'informations, les entreprises, les gouvernements et les chercheurs doivent tirer une leçon de ces chiffres, » déclare Cyril Polac, directeur France NordVPN.

Vers une réglementation gouvernementale pour rassurer ?

72,9% des français, plaide en faveur d'une intervention gouvernementale pour garantir une mise en œuvre éthique et responsable de l'IA. Ce sentiment est plus prononcé chez les personnes ayant une attitude négative à l'égard de l'IA et chez les répondants âgés de 65 ans et plus.

Cyril Polac poursuit « Seuls 3% de la population a une opinion très positive de l’IA, cela montre qu’il existe des réticences même chez ceux qui ont un avis positif.   Cette constatation appelle les décideurs politiques et l'industrie technologique à collaborer à l'établissement de cadres réglementaires complets qui prennent en compte les considérations éthiques et renforcent la confiance du public dans le potentiel de transformation de l'IA ».

Les secteurs prometteurs de l’IA selon les français.

Quand on demande aux français quels secteurs sont les plus prometteurs pour l’application de l’IA, la santé (41%) puis la cybersécurité (38%) et le secteur industriel (25%) arrivent en tête.  

« Il n’est pas surprenant que la santé et la cybersécurité arrivent en tête de ce classement, le gouvernement français a d’ailleurs fait de l’application de l’IA à ces secteurs une priorité. Nous même chez NordVPN nous avons lancé notre premier projet expérimental basé sur l'intelligence artificielle générative, Sonar, qui permet de détecter les attaques de phishing par email. Et de nombreuses autres initiatives émergent chaque jour dans le monde dans ces domaines. »

Les secteurs les plus préoccupants selon les Français.

A contrario, à mesure que l'IA devient une partie intégrante de la vie quotidienne, des appréhensions surgissent naturellement. 50% des français se disent préoccupés par les armes autonomes, suivis par la prise de décision automatisée dans le système de justice pénale (43%). Le sujet de la confidentialité des données est tout aussi important puisque 40% des français estiment que les fournisseurs d'IA ne protègent pas suffisamment les données des utilisateurs, ce qui souligne le besoin pressant de mesures strictes en matière de confidentialité. D’ailleurs, pour ce qui est des risques, les français sont 65% à penser que l’IA n’est pas à l’abri de cyberattaques.

« A la lumière de tous ces chiffres nous voyons bien l'importance d'une approche équilibrée et réfléchie de l'IA. Les français appellent à un dialogue ouvert entre les décideurs politiques, l'industrie technologique et le public afin de forger un avenir où l'IA bénéficie à la société tout en respectant les valeurs éthiques et en garantissant la sécurité des individus, » conclut Cyril Polac.

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