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[Initiative] Comment diminuer la pollution informatique en entreprise ?

Cleaq et Sopht ont réussi ce pari

Selon une étude publiée par l'institut Rexecode en mai 2022 pour le Medef, les investissements supplémentaires nécessaires pour amener l’économie française vers la neutralité carbone d’ici à 2030 s’élèveraient à entre 58 et 80 Mrds€. Un montant colossal.

Dans ce contexte, de plus en plus de start-ups se spécialisent dans la décarbonation des entreprises. Cleaq et Sopht ont fait le pari de la décarbonation du secteur IT, en proposant à leurs clients de les accompagner dans une gestion plus respectueuse de leurs usages du numérique. Selon l’ONU, nos déchets électroniques sont 1,5 fois plus polluants que l’aviation civile.

Les usages IT représentent 20 à 25% de l’impact carbone du numérique. Ce chiffre peut monter jusqu’à 55% à l’international où l’énergie est plus carbonée.

Fondée en 2021, la start-up Sopht est partie d’un constat très simple : les grands groupes n’ont plus seulement besoin de mesurer leur bilan carbone mais de passer à l’étape d’après, celle de la réduction des facteurs d’émissions. Pour cela, la start-up a développé un SaaS capable d’automatiser la collecte des données associées à l’écosystème IT d’une organisation : nombre d’équipements déployés, impact énergétique des usages de ces équipements, impact des ressources Cloud, etc.

« Notre but est de collecter la data de la manière la plus dynamique possible pour restituer un cockpit de pilotage aux directeurs des services informatiques des entreprises, leur permettant ensuite de travailler sur une trajectoire de décarbonation. », explique Jérémie Veg, CEO de Sopht.

Deux types de sondes digitales mesurent l’impact énergétique des applications, à la fois sur l’ordinateur des collaborateurs mais aussi sur les serveurs internes de l’entreprise. Ainsi, d’un collaborateur à un autre, d’un ordinateur portable à un autre, l’impact énergétique d’une application telle que Teams peut avoir un impact énergétique jusqu'à 10 fois supérieur (un collaborateur qui ferait des visio toute la journée versus un collaborateur qui n’utilise que la fonction chat de Teams).

La start-up, dont le business model est de proposer une souscription à une licence annuelle (avec une partie fixe et une variable en fonction du nombre de device) travaille déjà avec plusieurs entreprises de taille importante : Marie Brizard, Seqens, InsideBoard, et la BNP.

Allonger la durée de vie du matériel et le reconditionner pour moins polluer

De son côté, la start-up Cleaq s’est attaqué à la réduction des émissions de CO2 dues au matériel informatique en entreprise.

L’offre de financement tout-inclus proposée par Cleaq (support, réparation, garantie, assurance) permet d’allonger la durée de vie du matériel des collaborateurs. Elle évite ainsi le réflexe du remplacement systématique qui crée de la surconsommation de matériel neuf et du déchet électronique inutilement.

Alors que 79% des outils informatiques en entreprise restent au placard après achat d’un nouvel équipement, Cleaq organise également le reconditionnement des produits et la valorisation de fin de vie dans des conditions éthiques en France.

La start-up a d’ores et déjà évité l’émission de 260 Tonnes de CO2 en gérant le parc informatique de 250 entreprises. Cleaq se donne de belles ambitions : éviter 70% des émissions liées à l’utilisation du numérique dans les entreprises.

« Aujourd’hui le Hardware représente 80% de l’impact du numérique. Le meilleur moyen de réduire drastiquement son propre impact est de gérer sa flotte de manière optimisée », conclut Victor Thion, co-fondateur de Cleaq 

 

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