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[Tribune] Dossier Médical Partagé (DMP) ou l’enjeu du contenu non structuré

Par Güray Turan, Regional Manager South EMEA, Hyland

L’interopérabilité - terme désignant des systèmes capables de s’adapter et de collaborer avec d’autres systèmes indépendants - est devenue indispensable dans bien des secteurs. Et particulièrement celui de la santé où il peut optimiser la prise en charge du patient, éclairer et accompagner les prises de décision médicale tout en rationnalisant le flux de travail. La mise en place d’une plateforme de gestion de données médicales peut aller en ce sens en permettant d’assurer la visibilité du dossier patient et ainsi, de perfectionner son suivi.

À l’ère de la médecine de précision, le DMP est un sujet qui fait fortement débat. Et pour cause, le rôle crucial que joue l’interopérabilité et donc l'intégration des données structurées et non structurées des patients dans ce processus est largement négligée voir sous-estimée.

Conçus pour permettre la saisie et la gestion automatisée des données des patients, les DMP s’avère, pour ce rôle précis, plutôt efficace.

Ils n’ont cependant pas été créés pour ingérer nativement la pléthore d'informations non structurées qui existent sur un patient. Par contenu non structuré on entend notamment les données issues de l’imagerie médicale, les documents et notes cliniques, etc.

D’après certaines estimations, jusqu’à 80% des informations relatives à un patient se trouvent en dehors des applications principales, éparpillées dans des silos de données.

Gérez le contenu clinique non structuré

L'omniprésence du contenu non structuré dans les systèmes de santé d'aujourd'hui (et son impact notoire sur l'interopérabilité, les flux de travail cliniques et les soins aux patients) n’est plus à prouver. D’ailleurs, il arrive souvent que les DSI fassent la découverte de nouveaux silos de données patient déconnectés du DMP mais qui restent particulièrement utiles et précieux pour la gestion du parcours patient.

Pour améliorer cela, des solutions de soins de santé ouvertes et connectées, telles que les services de contenu et les technologies d'imagerie d'entreprise, peuvent aider les DSI à relier ces informations non structurées au DMP et limiter les « zones grises » de contenu. Finalement, cette stratégie permet la création d’une véritable source unique de contenu/données patient qui peut être partagée au travers de l’ensemble du parcours de soins.

Faire le lien, pour avoir une vue d’ensemble sur le patient

Avoir une approche holistique de l'intégration du contenu (structuré et non structuré) dans le domaine de la santé est précisément l'objectif que devraient poursuivre les institutions. Les solutions connectées leur permettent d’ailleurs d'exploiter les contenus non structurés de tous types et de le relier aux principales applications cliniques ou commerciales qu'ils utilisent quotidiennement. L’amélioration de la gestion du DMP – ou de toute autre application clinique dédiée – au travers d’un management plus efficace du contenu non structuré initialement stocké dans des silos de données disparates, permet aux institutions de santé d’optimiser le suivi du patient et de placer un référentiel d'informations médicales véritablement complet à portée de main des principaux acteurs de la santé.

Cette visibilité et cet accès améliorés ont une valeur considérable notamment car ils rationalisent les flux de travail cliniques et commerciaux, facilitent les échanges d’informations et la collaboration et par conséquent la prise de décision clinique. Finalement, c’est le suivi et la prise en charge du patient qui en seront positivement impactés.

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