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Efficience et transformation numérique, préoccupations des acteurs financiers du secteur public

Modernisation de l'action publique, équilibre des finances publiques, transformation numérique, politique de l'emploi… Les décideurs financiers du secteur public sont au cœur de ces changements et de la modernisation de l'action publique. Lancé en 2016, le baromètre  Deloitte - IFOP s'adresse cette année à une cible plus large, en interrogeant également les clients internes de la fonction finance

Renseignée par 446 acteurs dont 226 décideurs financiers publics et 220 acteurs des fonctions métier et support, l'édition 2018 du Baromètre vise ainsi à recueillir et à mesurer l'image et la perception de la fonction finance, à travers des regards croisés.
-  93% des répondants souhaitent que la fonction finance soit plus impliquée dans les décisions stratégiques de leur structure.
-  L'efficience de la fonction et la transformation numérique émergent comme les deux sujets de préoccupations pour respectivement 89% et 85% des répondants.
-  La fonction financière est perçue comme peu attractive par les acteurs financiers publics (66%) alors qu'elle dispose d'une bonne image auprès de ses clients internes (62%).
-  Le levier numérique est considéré comme incontournable pour renforcer l'efficience de la fonction finance. Une prise de conscience émane de plus en plus sur la digitalisation des pratiques pour 61% des acteurs. 

Performance et digitalisation des pratiques : deux défis majeurs

Bien que les activités à plus forte valeur ajoutée ne soient pas davantage couvertes que l’année dernière, les fonctions financières publiques évoluent et passent d’un rôle « statutaire » en gérant des activités traditionnelles de tenue de comptes et de production des états financiers, vers un rôle de « gestionnaire », qui intègre le pilotage de la performance, le contrôle de gestion et l’élaboration budgétaire. Cependant, des efforts restent à faire puisque 93% des répondants souhaitent que la fonction finance soit plus impliquée dans les décisions stratégiques de leur structure. 

En 2018, les préoccupations des acteurs financiers publics sont comparables à celles de 2017. Cependant cette édition met en exergue l'efficience de la fonction (89%) et la transformation numérique (85%) comme sujets de préoccupation majeurs. « Pour renforcer l'efficience de la fonction finance, le levier du digital et l'optimisation des processus sont les deux solutions jugées les plus adaptées, à la fois par les acteurs financiers et les acteurs métier/support. Ainsi, il apparaît que les acteurs financiers publics souhaitent bénéficier de l'opportunité offerte par la transformation numérique au sein de leur fonction, principalement autour de la dématérialisation, de la digitalisation des pratiques et de la Gestion Electronique des Données (GED) pour tirer pleinement parti de ces évolutions », détaille Joël Elkaïm, Associé responsable Secteur public chez Deloitte.


Le capital humain au cœur de la réflexion  

Dans ce contexte de modernisation de la fonction, le besoin de renforcement de compétences préoccupe toujours les acteurs financiers publics : seulement 51% d'entre eux déclarent être satisfaits du niveau d'adéquation des compétences et des profils avec leurs besoins actuels et futurs.
Dans les années à venir, les compétences techniques (cités par 69% des répondants) restent un prérequis obligatoire dans le profil des équipes. Néanmoins, il semble que des compétences comportementales soient de plus en plus nécessaires : gestion de projet et de la conduite du changement (59%), management d'équipe (50%), capacité d'écoute et de convictions… En outre, les besoins nouveaux en matière d'analyse/traitement de données (48%) et de maîtrise des technologies numériques (46%) se font de plus en plus ressentir.


Un travail de valorisation de la filière finance à engager

L'étude met en avant un paradoxe entre la perception de l'attractivité de la fonction finance vue par les acteurs financiers et l'image perçue par ses clients. En effet, l'attractivité de la fonction financière est encore jugée globalement assez faible par les financiers eux-mêmes (66%) alors que les clients de la filière considèrent que l'image de la fonction au sein de l'entité est plutôt très bonne (62%).
Afin de renforcer l'attractivité de la fonction finance, la politique de l'emploi au sens large est identifiée comme une priorité majeure. Dans cette optique, les acteurs financiers misent avant tout sur le développement des compétences (75%), la rémunération (58%) et la fidélisation des talents (50%).

« Le paradoxe qui ressort sur l’image perçue de la fonction finance entre les acteurs financiers et leurs clients laisse à penser qu’elle doit encore renforcer son attractivité dans les prochaines années, notamment au travers de la mise en place d’une logique de filière finance valorisante et du développement de parcours de carrières et de passerelles », souligne Joël Elkaïm.

 

 

www2.deloitte.com/

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