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Les recommandations d'investissement du comité stratégique de Barings

Les dernières données économiques confirment la poursuite d’une légère reprise dans la plupart des pays occidentaux. Même s’il existe encore quelques différences d’une région à l’autre, notamment avec quelques ralentissements du fait de mauvaises conditions météorologiques aux Etats-Unis et dans certains pays européens, nous nous attendons à ce que la reprise se poursuive dans les mois à venir.

Nous estimons que la croissance du PIB devrait être conforme à la tendance aux Etats-Unis, soit légèrement inférieure à 3% alors qu’elle devrait atteindre environ 1,5% en Europe. Aux Etats-Unis, la hausse des taux hypothécaire a contrecarré le stimulus apporté par le marché immobilier. De ce fait, la reprise résultera essentiellement des créations d’emplois, de la légère hausse des revenus et peut-être aussi de la consommation durable.

En Europe, nous nous attendons à ce que les dépenses publiques augmentent. La poursuite des restrictions sur l’équilibre des balances bancaires laisse penser que nous n’assisterons ni à une saine reprise du marché de l’immobilier ni à une hausse de la consommation durable. Les entreprises risquent de n’utiliser leur capacité supplémentaire que pour lutter contre les pressions inflationnistes. Compte tenu de la situation sur les marchés émergents, la question de la déflation reste une préoccupation centrale.

Le Royaume-Uni fait exception. Plus qu’ailleurs, la croissance y a été sensiblement revue à la hausse et ce essentiellement du fait du boom de l’immobilier. Les prévisions tablent sur une hausse du PIB supérieure à 3%. Du coup et même encore plus qu’aux Etats-Unis, les marchés s’attendent à une hausse des taux. Cela nous parait néanmoins excessif. Nous pensons quant à nous que la Banque d’Angleterre va différer toute hausse de taux quitte à prendre un léger risque en termes d’inflation.

Au Japon, la situation est mitigée : nous observons des signes encourageants de hausse des salaires dans les grandes entreprises, comme les constructeurs automobiles,  ces dernières ayant accédé aux revendications syndicales pour une augmentation des salaires de base, des primes d’ancienneté et des bonus. Il en va cependant tout autrement pour les petites et moyennes sociétés. Une nouvelle vague d’assouplissement quantitatif pour soutenir l’économie pourrait être nécessaire dès que la taxe sur les ventes entrera en vigueur en avril. Cela entrainera certainement une faiblesse du yen et renforcera encore la tendance déflationniste qui souffle déjà sur l’Europe.

Tout en restant prudents sur les émergents, nous favorisons les pays qui présentent des comptes courants positifs et qui sont exposés à la croissance occidentale comme la Corée et Taïwan. Nous restons inquiets sur l’évolution en Chine. Alors que nous avons connu la première faillite dans le secteur privé, les signaux restent mitigés. La Banque Centrale a injecté des liquidités dans le système bancaire, ce qui a permis une baisse des taux officiels. Nous nous interrogeons sur la volonté de la Chine de poursuivre les réformes et de soutenir son industrie. Cela risque d’entraîner une onde de choc sur les exportations de produits bon marché dans les échanges internationaux. Selon nos analyses, les perspectives restent floues mais il semblerait que le secteur public soit favorisé par rapport au privé. Les dépenses d’investissement risquent de ralentir dans le secteur privé les actionnaires cherchant à protéger leurs positions.

L’annexion de la Crimée par la Russie a encore renforcé l’incertitude qui planait déjà sur les émergents. Le rouble a baissé. Les investisseurs étrangers comme domestiques ont vendu, anticipant des sanctions économiques. La Banque Centrale s’est trouvée contrainte de relever ses taux. Comme l’économie était déjà au ralenti, elle risque maintenant de caler.

 

Allocation d’actifs Avril 2013

Nous continuons à favoriser les actions, que nous avions déjà surpondérées le mois dernier. La situation nous semble toujours peu favorable pour les obligations même si nous apprécions toujours les obligations à haut rendement et certains autres produits de taux attractifs par rapport aux US Treasuries. Au sein des devises, nous avons renforcé l’euro compte tenu de la légère reprise en cours. Une nouvelle vague de mesure d’assouplissement quantitatif nous parait en effet peu probable.

Lire l’intégralité de l’article sur l'allocations d’actifs Avril 2013
www.barings.com/ucm/groups/public/documents/marketingmaterials/033513.pdf

 

 Comprendre l'économie durable pour s'y investir

 

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