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La zone euro au cœur des préoccupations du FMI

Extrait du point de vue de Philippe Crevel, Économiste et Secrétaire Général du Cercle des Epargnants.

Dans ses prévisions du mois de janvier, le FMI opte pour un optimisme raisonné et considère que le renforcement de la croissance au second semestre 2013 devrait se confirmer en 2014 et 2015, avec une prévision de croissance de l’économie mondiale de 3,7% en 2014 et de 3,9% en 2015.


L’Europe

Le FMI demande à la BCE de s’inspirer de la méthode américaine ou britannique et incite les Européens à poursuivre leurs réformes structurelles et à avancer dans le fédéralisme économique.
Alors  que la zone euro devrait sortir de la récession avec un taux de croissance de 1% en 2014 et 1,4% en 2015, et le Royaume-Unis de 2,25% en 2014 et 2015, le FMI fixe un programme d’action clair pour l’Europe :  
- Couper le lien entre les banques et les banques afin de favoriser le crédit au secteur privé
- Évaluer les bilans des banques
- Réparer les bilans des banques et le cas échéant les recapitaliser
- Achever l’Union bancaire en unifiant les dispositifs de supervision
- Favoriser l’investissement et poursuivre les réformes structurelles
Il n’est pas sûr que la BCE se plie aux souhaits du FMI : elle demeure en effet assez timide même si dans les derniers comptes rendu elle signale qu’elle a conscience des risques déflationnistes. En revanche, il n’y pas encore de consensus pour entrer dans un nouveau cycle de prêts à long terme : l’Union bancaire bute sur les oppositions entre pays membres, les Allemands ne souhaitant pas que leurs banques locales soient supervisées par l’échelon européen.
Les investisseurs s’intéressent à nouveau à l’Espagne ou au Portugal mais le financement demeure très compartimenté ne favorisant pas la relance de l’investissement.

 

Les Etats-Unis

Le FMI est assez confiant sur la reprise américaine avec une croissance de 2,8% en 2014, qui pourrait atteindre 3% en 2015. Une amélioration en partie liée à l’assouplissement des hausses d’impôt et aux moindres réductions des dépenses. En revanche, pour 2015, un durcissement budgétaire est attendu et devrait peser sur la croissance.

 

Le Japon

Le FMI revoit ses projections à la baisse : l’augmentation de la TVA devrait peser sur l’activité et le taux de croissance devrait être de 1,7% en 2014 et de 1% en 2015.

 

Les pays émergents

Le FMI souligne qu’ils profiteront de la progression de la demande extérieure des pays avancés mais que de nombreuses faiblesses structurelles pourraient entraver leur développement. Les économies émergentes et en développement devraient enregistrer une croissance de 5,1% en 2014 et de 5,4% en 2015.
La croissance chinoise, qui demeure soutenue par l’investissement, devrait s’établir à 7,5% en 2014 et 2015. Le pays devra poursuivre sa réorientation économique en réduisant l’investissement en faveur de la consommation. L’inquiétude sur la situation financière des collectivités locales et de certaines entreprises progresse.
Les marchés financiers émergents devraient rester instables avec des mouvements de capitaux assez importants en liaison avec le changement de la politique monétaire  américaine. Des sorties de capitaux sont à attendre avec des variations des taux de change. Les pays ayant des balances des paiements courants déficitaires seront vulnérables à ces mouvements de capitaux.

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