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Vases communicants

Après une glissade de plus de 350$ depuis ses plus hauts de l’année sous les 1600 $ l’once l’or semble avoir perdu de son éclat auprès des investisseurs. La cause de cette brutale désaffection n’est pas à chercher du côté d’un regain d’optimisme ou bien d’une soudaine baisse de l’aversion au risque. Au contraire, les récentes déclarations de la chancelière Angela Merkel sur une crise qui va durer des années a propulsé les indices européens et sa monnaie, l’euro, au tapis.
On peut d’ailleurs noter la grande résilience de la monnaie européenne qui aura fluctué une grande partie de l’année entre 1.40 et 1.45 avant de capituler début novembre.
Par un effet de vase communiquant, ce nouveau recul profite au billet vert. Or les cours de l’or, ainsi que ceux du pétrole et de la plupart des matières premières (ou «commodities»), cotent en dollars. Mécaniquement, une appréciation de la devise américaine entraîne un reflux du métal précieux et de l’or noir.

Pénalisées à court termes, les matières premières repartiront à la hausse à plus long terme, soutenue par des fondamentaux solides : valeur refuge par excellence pour la relique barbare, et consommation mondiale en hausse pour le pétrole.

Alors que le CAC 40 signe un léger rebond après trois séances dans le rouge, l’indice parisien se reprend pour terminer sous le seuil symbolique des 3000 points à 2998.
Fabrice Cousté, DG de CMC Markets France

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