Pour répondre à la récente
réforme impactant le calcul des indemnités journalières de la Sécurité sociale,
WTW lance un simulateur permettant aux entreprises d'évaluer précisément les
conséquences financières de cette mesure sur leur régime de prévoyance.
Une
avancée essentielle pour les employeurs soucieux d'anticiper et de gérer
efficacement les coûts liés à l'incapacité de travail de leurs salariés.
Un changement
réglementaire aux impacts significatifs
Un décret du 20 février
2025 a introduit une nouvelle méthode de calcul des indemnités journalières de
la Sécurité sociale appliquée depuis le 1er avril 2025. Désormais, le plafond
de revenus pris en compte diminue, passant de 1,8 fois à 1,4 fois le SMIC, soit
un salaire mensuel brut limité à 2 522€ contre 3 243€ auparavant. Par
conséquent, au-delà de ce seuil, le transfert d’indemnisation mensuelle de la
Sécurité sociale vers l’employeur et/ou l’assureur pourra atteindre un maximum
de 329€ mensuel net.
Une analyse sur-mesure
pour avoir un temps d’avance
Cette mesure représente
un impact significatif pour les entreprises accompagnées par WTW, estimé en
moyenne entre 4 et 5% de dépenses supplémentaires sur une année pleine. Afin
d'aider les employeurs à anticiper ces coûts sur leur régime de prévoyance, WTW
a conçu un outil sur-mesure unique sur le marché, permettant de modéliser
l'impact de cette réforme en fonction de la structure salariale et des
sinistralités spécifiques de chacune de ses entreprises clientes.
« Nous avons constaté
que l'impact de cette mesure varie fortement selon les entreprises, et nombre
d'entre elles n'ont pas encore pris conscience de son ampleur. Ce simulateur
leur apporte une vision claire et personnalisée, leur permettant ainsi d'anticiper
et d'ajuster leur stratégie de prévoyance », explique Noémie Marciano, Directrice
des activités Assurance de Personnes chez WTW France.
Par exemple, deux
entreprises appartenant au même secteur d’activité, avec des garanties
similaires et une masse salariale comparable, peuvent être impactées
différemment par cette évolution réglementaire, allant d’un budget qui reste
stable à une hausse de 7% des dépenses. L’un des principaux facteurs de
variation réside dans la répartition des salaires des collaborateurs en arrêt
de travail, mais aussi dans l’expression de la garantie prévue au contrat
d’assurance et de son niveau de franchise.
Un enjeu au-delà du
simple calcul financier
Outre l'analyse
salariale, les entreprises doivent considérer plusieurs aspects pour adapter
leur politique de prévoyance tels que leurs obligations légales et conventionnelles,
ou leurs contrats d'assurance :
• Le coût du maintien de salaire, obligatoire pour
l'employeur lorsque les indemnités journalières de la Sécurité sociale ne
suffisent pas.
• L'absence de prévoyance complémentaire, qui expose le salarié
à une perte de revenu après épuisement des obligations légales de l'employeur.
• Les contrats collectifs de prévoyance, qui pourraient
nécessiter des ajustements lors des renouvellements annuels. Si aucune
augmentation des cotisations n'est appliquée en cours d'année, une répercussion
pourrait intervenir dès le 1er janvier 2026, en fonction de la répartition
salariale des entreprises.
Des leviers d'action
concrets pour maîtriser les impacts de la réforme
Au-delà du constat, WTW
propose une approche globale pour accompagner les entreprises face à cette
nouvelle donne. Trois axes majeurs peuvent être activés pour limiter l’impact
financier et organisationnel de cette réforme sur les régimes de prévoyance :
• Évaluer précisément son exposition : la première étape
consiste à analyser en détail les contrats de prévoyance en vigueur.
Intègrent-ils ou non les remboursements de la Sécurité sociale dans le calcul
des prestations ? En cas d’inclusion, la baisse des indemnités journalières se
traduit par un coût supplémentaire pour l’entreprise. Ce surcoût varie selon le
niveau d’absentéisme et la structure salariale des collaborateurs concernés. Le
simulateur développé par WTW permet à chaque organisation de mesurer avec
précision son niveau d’exposition.
• Renforcer la prévention : La prévention joue un
rôle clé pour agir durablement sur les arrêts de travail. Cela peut passer par
la mise en place de dispositifs adaptés : campagnes de sensibilisation,
formations à destination des managers pour mieux appréhender les risques
psychosociaux, ou encore actions ciblées pendant les arrêts afin d’en limiter
la durée et de favoriser le retour à l’emploi.
• Piloter l’absentéisme : Maîtriser les arrêts
de travail nécessite une vision claire et actualisée de son taux d’absentéisme.
En le comparant à des référentiels sectoriels et en identifiant les principaux
facteurs de risque, les entreprises peuvent construire un plan d’actions adapté,
combinant mesures curatives et préventives. Grâce à un outil dédié au suivi de
l’absentéisme et à l’expertise de ses consultants spécialisés, WTW accompagne
ses clients dans la mise en œuvre de stratégies de prévention efficaces, au
plus près de leurs réalités de terrain.
« Dans un contexte réglementaire en constante évolution, il est plus que jamais essentiel pour les entreprises d’anticiper, de piloter et d’agir. Avec notre nouvel outil, nous leur donnons les moyens de transformer une contrainte réglementaire en levier d’optimisation et de prévention durable », conclut Noémie Marciano.