A compter de ce jour, la « pierre de Fontbelle » et la « pierre de Limeyrat » deviennent une indication géographique (IG).
Avec ces deux nouvelles
homologations, la Nouvelle-Aquitaine compte désormais 9 indications
géographiques, portant à 23 le nombre total d’IG homologuées depuis l’entrée en
vigueur du dispositif (Loi dite « Consommation » de 2014).
La « pierre de
Fontbelle » et la « pierre de Limeyrat » sont homologuées indication
géographique ce jour par l’Institut national de la propriété industrielle
(INPI). C’est l’association Pierres Naturelles Nouvelle-Aquitaine, sous l’égide
de l’UNICEM Nouvelle-Aquitaine, qui est l’organisme de défense et de gestion.
L’aire géographique de
transformation définie dans le cahier des charges concerne les départements
suivants : Charente (16), Charente-Maritime (17), Dordogne (24), Gironde (33),
Lot (46), Lot-et-Garonne (47) et Vienne (86), à partir de pierres extraites sur
le territoire de quelques communes du département de la Dordogne.
Les deux indications
géographiques couvrent les produits bruts (blocs, enrochements), les produits
semi-finis (tranches), les produits finis (funéraires, aménagement urbain,
bâtiment et décoration) et les produits pour constructions massives et
monuments historiques.
« Après l’obtention des indications géographiques « pierre de Mareuil » et « pierre de Paussac-Paussac St Vivien », l’INPI est heureux d’homologuer la « pierre de Fontbelle » et la « pierre de Limeyrat ». L’IG est importante pour les pierres naturelles car elle permet de protéger et de valoriser le savoir-faire local lié à l'extraction et à la transformation de ces matériaux, assurant ainsi aux consommateurs l'authenticité et la qualité des produits qu'ils acquièrent. C’est aussi un enjeu économique important pour les opérateurs du secteur notamment auprès des collectivités locales dans le cadre des marchés publics », commente Pascal Faure, Directeur général de l’INPI.
De gauche à droite :
pierre de Fontbelle ; pierre de Limeyrat © association Pierres
Naturelles Nouvelle-Aquitaine
La pierre de Fontbelle
Formée à l’ère du
Crétacé supérieur, la pierre de Fontbelle est un calcaire tendre, d’un blanc
pur et à grain très fin, marqué par de petits trous issus de l’accumulation de
coquillages dits « rudistes ». Elle est issue de carrières souterraines situées
dans le Périgord, ce qui permet davantage de préserver sa qualité qu’une
extraction à ciel ouvert.
Cette pierre locale
joue un rôle clé dans l’architecture de la région depuis plusieurs siècles,
comme en témoignent des monuments emblématiques tels que la cathédrale
Saint-Pierre d'Angoulême, l'abbaye de Brantôme et le château de la Tour
Blanche. Ses qualités techniques et esthétiques en font un matériau recherché
pour la restauration d’édifices historiques, l’ornementation architecturale ou
encore la sculpture.
L’indication
géographique « pierre de Fontbelle » représente près de 100 emplois pour un
chiffre d’affaires de 10 millions d’euros. Six PME sont concernées.
Source : https://base-indications-geographiques.inpi.fr/fr/document/6733
La pierre de Limeyrat
Extraite dans le
Périgord, a pierre de Limeyrat a été utilisée dans de nombreux édifices de la
région. Comme : l'église romane Saint Hilaire classée Monument
Historique et le dolmen
de Peyrelevade également classé Cette pierre est apprécié e pour sa dureté qui
lui confère une bonne résistance notamment aux intempéries, mais aussi pour sa
couleur aux nuances allant du beige clair à l’ocre, jusqu’au gris cendré à très
foncé Facilement façonnable, la pierre de Limeyrat s'adapte idéalement aux
exigences de la construction, tant en neuf qu'en rénovation, particulièrement
pour les dallages, pavés, parements muraux et escaliers, etc.
L’indication
géographique « pierre de Limeyrat » représente près de 170 emplois pour un
chiffre d’affaires de 22 millions d’euros. Onze PME sont concernées.
Source : https://base-indications-geographiques.inpi.fr/fr/detail-ig/pierre-de-limeyrat