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[Initiative] Lancement de l’Institut Mutualiste pour l’Environnement et la Solidarité avec Laurent Berger

Pour agir face à l’urgence climatique et sociale, Crédit Mutuel Alliance Fédérale continue de changer la banque et l’assurance avec l’Institut Mutualiste pour l’Environnement et la Solidarité

Le coût du réchauffement climatique atteint déjà plus de 50 milliards d’euros pour l’économie française en 2023 (2 points de PIB). A titre illustratif, les sécheresses, les inondations, la grêle et les tempêtes ont coûté 74,1 milliards d’euros aux assureurs entre 1989 et 2019. Avec l’accélération du changement climatique, ce montant pourrait bondir à 143 milliards d’euros (+93%) d’ici 2050. Rien qu’aux Assurances du Crédit Mutuel, la facture des événements climatiques a atteint 807 millions d’euros ces deux dernières années.

Aucun assureur et aucune banque ne se porteront bien dans un monde qui va mal. Alors que la planète se dirige vers un réchauffement à 3°C, il est urgent que chacun prenne sa part. L’assurance en mutualisant les risques pour protéger le présent et la banque en finançant les adaptations nécessaires pour un futur décarboné.

Crédit Mutuel Alliance Fédérale, en sa qualité de 9e banque de la zone euro, 10e assureur de France, banque d’une entreprise sur trois, est pleinement mobilisé pour relever ces défis majeurs dans une société déjà traversée par la hausse des inégalités. L’Institut Mutualiste pour l’Environnement et la Solidarité, sous la direction de Laurent Berger, est placé au cœur des objectifs du plan stratégique 2024-2027 Ensemble Performant Solidaire. Il a pour mission de réduire de 20% l’empreinte carbone du bilan du groupe mutualiste et d’accompagner tous nos métiers dans la transformation écologique et sociétale, au service de nos 31 millions de clients.

L’Institut Mutualiste pour l’Environnement et la Solidarité est la preuve concrète que les entreprises – au même titre que les pouvoirs publics – peuvent mettre en oeuvre de puissants leviers pour accompagner la transition vers une économie décarbonée. À ce titre, il entend regrouper des experts qui agiront pour une finance au service de l’environnement et de la solidarité.

Une ambition qui s’inscrit dans la continuité des transformations majeures déjà réalisées par le groupe mutualiste, telles que le refus des discriminations de santé pour l’accès à la propriété ou le Dividende sociétal. Un mécanisme inédit de partage de la valeur qui mobilise déjà plus d’un demi-milliard d’euros pour bâtir un monde plus durable et plus solidaire.

La donnée climatique, la boussole pour financer la bataille du climat

Première banque à s’être dotée de la qualité d’entreprise à mission dès 2020, Crédit Mutuel Alliance Fédérale a adopté cinq ambitions déclinées en 15 engagements. Concourant aux objectifs de développement durable des Nations-Unis, ils ont contribué à réduire fortement l’empreinte directe du groupe et de ses financements, avec une trajectoire compatible avec l’Accord de Paris.

La majeure partie de l’empreinte carbone du groupe est due aux émissions de ses clients. L’Institut mettra à disposition les outils et l’expertise permettant progressivement, dans toutes les activités de banque et d’assurance, une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux dans les projets de ses clients, et ainsi une diminution de leurs impacts. Pour les entreprises, cette dimension sera à terme complétée d’une évaluation de leur performance sociale et de la qualité de leur gouvernance.

Pour y parvenir, les métiers de la finance ont besoin d’informations incontestables, la data ESG étant un pilier de cette transformation. L’Institut et les réseaux ont donc la charge de les collecter et de les fiabiliser pour élaborer des mesures pertinentes, y compris pour les marchés des particuliers et des petites entreprises.

Cette connaissance fine est nécessaire pour prioriser les projets vertueux et concevoir des offres sur-mesure pour encourager la transition de ses clients. Un effort essentiel alors que les deux tiers des financements des entreprises proviennent des banques.

Des priorités concrètes pour transformer les modèles d’affaires

L’Institut concentrera ses actions sur le financement et l’accompagnement de la transformation écologique. Des critères ESG seront intégrés dans les modèles d’affaires du groupe, qui contribuera ainsi progressivement à une société plus juste et plus durable.

L’éco-rénovation sera un des chantiers majeurs. Avec plus d’un million de logements à rénover par an en France jusqu’en 2050, le groupe mobilisera les expertises, les financements et les outils digitaux nécessaires pour accompagner ses clients, en se concentrant sur l’élimination des sources d’énergie fossiles et sur les mesures de sobriété. Une filière métier dédiée sera créée courant 2024.

Deuxième banque de l’agriculture, Crédit Mutuel Alliance Fédérale renforce son engagement auprès du monde agricole, et apportera des solutions innovantes pour accompagner les agriculteurs dans leur transition et les aider à faire face aux conséquences du changement climatique. Dès février 2024, une solution de financement exclusive pour toute nouvelle installation d’une exploitation agricole engagée dans une démarche durable a ainsi été lancée.

Sur les enjeux sociaux, le groupe mutualiste poursuivra la lutte contre les fractures sociales et les inégalités en amplifiant le développement d’offres bancaires adaptées et en orientant le mécénat vers des projets à fort impact sociétal.

La force du modèle mutualiste mobilisée pour l’utilité collective

Crédit Mutuel Alliance Fédérale a la conviction que pour répondre à l’urgence environnementale et sociale, la banque et l’assurance doivent reposer sur la mutualisation des grands nombres, plutôt que sur la sélection des
« bons » clients au détriment des « mauvais ». Une différence mutualiste à laquelle l’Institut prendra toute sa part, notamment en défendant l’assurabilité des clients sur tous les territoires.

Parce que le groupe mutualiste appartient uniquement à ses sociétaires, il fait primer l’utilité collective. Depuis 2020, Crédit Mutuel Alliance Fédérale a entamé un désengagement total du secteur charbon et a cessé de financer de nouveaux projets dans le domaine du pétrole et du gaz.

Crédit Mutuel Alliance Fédérale entend amplifier ses engagements environnementaux au-delà du « carbone », en ayant un impact positif sur son écosystème. L’Institut aura notamment la charge d’élaborer sa politique pour agir contre la déforestation ainsi qu’évaluer puis réduire l'empreinte biodiversité de ses activités financières.

En tant que groupe mutualiste, Crédit Mutuel Alliance Fédérale réitère sa conviction qu’il n’y a de richesses que d’hommes et de femmes. Cette transformation ne pourra se faire sans un collectif mobilisé : 100% des salariés et élus s’engagent dans la transformation écologique et sociétale. L’Institut a pour mission de donner les moyens de cet engagement, par des formations, sensibilisations ou apports d’expertise.

« Depuis son origine le Crédit Mutuel se distingue par son esprit pionnier. Au 19e siècle, il agissait face aux pratiques usuraires, au 20e siècle il faisait le choix de mutualiser les grands nombres pour apporter du progrès social avec l’invention de la bancassurance. Au 21e siècle, en notre qualité d’entreprise à mission, nous continuons de transformer la banque et l’assurance pour les mettre au service de l’urgence climatique et de la solidarité », déclare Daniel Baal, président de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.

« En notre qualité de 9e banque de la zone euro et de 10e assureur français, nous ne fuyons pas nos responsabilités. Au contraire, notre plan stratégique est clair : la conquête et l’innovation pour être la banque qui finance l’adaptation au changement climatique et l’assureur qui défend l’assurabilité du plus grand nombre », ajoute Éric Petitgand, directeur général de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.

« La banque et l’assurance ne peuvent pas tout, mais ils doivent prendre toute leur part. Sur une planète aux ressources limitées, nous sommes à la croisée des chemins. Soit se résoudre à l’idée que le monde sera encore plus dur et plus chaotique, soit nous réinventer pour le progrès. L’Institut Mutualiste pour l’Environnement et la Solidarité, que je suis fier de piloter aux côtés d’experts reconnus, est un formidable outil pour mener cette révolution nécessaire qu’elle soit environnementale et sociétale », relève Laurent Berger, directeur de l’Institut Mutualiste pour l’Environnement et la Solidarité.

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