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Verbatim - Le modèle assurantiel à la française est à risque

Un rapport parlementaire publié le mardi 21 mars préconise d’augmenter les primes d’assurance afin de mieux couvrir les sinistres liés à la sécheresse sur les maisons dont le nombre et les dégâts se sont accentués ces dernières années. Ce rapport intervient à l’heure où près des 3/4 des sinistrés ne sont pas indemnisés soit faute d’un arrêté de catastrophe naturelle pris dans la commune soit parce que la compagnie d’assurance n’a pas établi de lien entre la sécheresse et les fissures. Les mesures présentées pourraient alors représenter jusqu’à 10 euros d’augmentation sur la cotisation, par assuré. En 2022, les assureurs ont déboursé jusqu’à 10 milliards pour indemniser les dommages causés par les catastrophes naturelles. A titre d’exemple, les années précédentes, les compagnies déboursaient entre 3 et 4 milliards d’euros d’indemnisation pour ces sinistres. Les sinistres liés à la sécheresse ont considérablement augmenté ces dernières années. Selon un rapport rendu public en 2021 par le ministère de la Transition Ecologique, ce sont plus de 10 millions de maisons individuelles, sur 19,4 millions, soit 1 maison sur 2, qui seraient menacées à cause des sécheresses successives. Un phénomène qui risque de s’amplifier dans les années à venir. « Si l'histoire de l'assurance a toujours connu des pics d'intensité en termes de sinistralité, tous les experts climatiques s'accordent sur l'augmentation de la fréquence des effets climatiques tant sur la chaleur/réchauffement que sur les inondations. Si le constat passé de fréquence de sinistre est d’environ 5 à 7 ans pour une habitation selon sa localisation, maison vs. appartement, nous comprenons aisément qu'une habitation touchée chaque année par des températures de plus de 40 degrés et des crues/inondations, le modèle assurantiel à la française, même dans son approche collective et solidaire, est à risque. Nous nous confronterons alors à un risque d'avoir des zones non assurables ou à des tarifs inabordables pour le particulier. C'est toute la réflexion à laquelle les experts de l'assurance sont confrontés : entre une incontournable augmentation des cotisations, un nouveau modèle à définir ou une politique de prévention, que choisir ? » explique Christophe Dandois, co-fondateur et CEO de Leocare.

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