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[Question de Gestion] Le CIO Weekly de Neuberger Berman : s'échapper de Flatland

Par Peter Von Lehe, Responsable des solutions d’investissement et de la stratégie et Stephen Smith, Responsable de l’analyse des assurances

Une vision bidimensionnelle des investissements qui se base sur le rendement et la volatilité peut vous empêcher de voir les risques importants.

Si ces derniers temps vous avez lu la presse financière, vous avez peut-être observé la façon dont les investisseurs peuvent se faire piéger s'ils ne pensent qu'en termes de rendement et de volatilité, en ignorant complètement l'illiquidité, surtout lorsqu'ils investissent sur des marchés privés où l'illiquidité est l'un des principaux risques.

L'illiquidité ne devrait pas être une mauvaise surprise, mais c'est trop souvent le cas. Pourquoi en est-il ainsi ? Et comment intégrer le risque de liquidité dans notre réflexion sur les investissements ?

Modèles

Dans les années 1880, Edwin Abbot, un instituteur anglais, a publié Flatland un petit roman satirique et excentrique.

A Flatland, tout le monde a une forme bidimensionnelle, tout comme le Carré, qui est le narrateur dans le roman. Le Carré rêve de Lineland, un pays unidimensionnel où chacun est une ligne. Cependant, le Carré est incapable de convaincre les habitants de Lineland qu'il est plus qu'un ensemble de quatre lignes.

Néanmoins, la compréhension du Carré est tout aussi limitée. Quand une Sphère de Spaceland, un pays à trois dimensions, lui rend visite, il est ainsi incapable de voir autre chose qu'un disque, une troisième dimension lui étant incompréhensible.

Nous pensons qu’un phénomène similaire se produit lorsque investisseurs et responsables de l’allocation d’actifs qui investissent principalement sur des marchés liquides tentent de prendre en compte les actifs illiquides dans leurs modèles d’allocation.

Dans leur monde, le risque est quantifié comme la volatilité annualisée de la valeur de marché d'un investissement. Lorsqu'ils sont face à des actifs privés, qui ne sont généralement achetés et vendus qu’une fois toutes les quelques années, et qui ne sont évalués (hors marché) qu'une fois par trimestre, ils ont tendance à leur attribuer des valeurs de volatilité annualisées afin de les faire entrer dans leurs cases.

Lorsqu'ils le font, cela tend à donner lieu à une volatilité imputée plus élevée que celle observée dans des actifs liquides équivalents, ce qui pourrait pénaliser les actifs illiquides dans le processus d'allocation et ne correspond pas à l'expérience réelle d'un investisseur. […]

Accéder ICI à la version complète en anglais.

 

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