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[Etude] Les Français et la « finance durable »

4 Français sur 10 affirment être sensibles aux thèmes de la « finance durable », pourtant seule la moitié d’entre eux est déjà passée à l’acte !

Le « Baromètre 2022 de l’Épargne en France et en régions », réalisée par l’Ifop à l’initiative d’Altaprofits, Société de Conseil en Gestion de Patrimoine sur Internet, décode le comportement d’épargne des Français et les critères de choix privilégiés dans le cadre d’un placement financier. Il en résulte :

Une sensibilité encore modérée aux thèmes de la « finance durable »

  • 4 Français sur 10 (38%) se déclarent sensibles aux thèmes développés par la « finance durable », dont 10% beaucoup, 28% un peu.
    Dans le détail. Ce score de 38% masque des niveaux d’intérêts fluctuants selon différentes catégories de la population : le niveau de sensibilité atteint 47% auprès des moins de 35 ans contre 32% parmi les 65 ans et plus. Les détenteurs de plusieurs produits d’épargne affichent également une sensibilité marquée pour le sujet (45%).
    Au plan régional : les habitants des régions Pays de la Loire (45%) et ceux du Grand Est (43%) sont les plus ouverts aux thèmes de la « finance durable ». A l’opposé, les Normands ne sont que 29%, soit 9 points de moins que la moyenne nationale.

Parmi les 38% de Français sensibles aux thèmes de la « finance durable »

Peu sont passés à l’acte

  • Seuls 21%, soit 8% de l’ensemble des Français, déclarent avoir déjà investi dans la « finance durable ».
    Dans le détail. Les Franciliens sont les plus nombreux à avoir suivi leurs convictions pour leurs placements financiers responsables (27% contre 19% des habitants de la province). Concernant les tranches d’âge, les 25-34 ans se distinguent nettement, 25% d’entre eux ayant déjà investi dans la « finance durable » ; c’est +12 points confrontés aux 18-24 ans, +3 points en comparaison des 35-49 ans et des 50-64 ans, +5 points parallèlement aux 65 ans et plus.

Les enjeux environnementaux priment sur les enjeux sociétaux

  • 60% privilégient avant tout la transition énergétique, 53% la préservation de la biodiversité, là où les conditions de travail et l’accès à l’éducation ne sont cités respectivement que par 44% et 37%.
    Dans le détail. Les enjeux environnementaux sont davantage portés par les plus âgés : les 65 ans et plus sont 70% à privilégier la transition énergétique (+10 points par rapport à l’ensemble), 60% des 50-64 ans soutenant en priorité la préservation de la biodiversité (+7 points).

Tandis que les enjeux sociétaux sont davantage l’apanage des plus jeunes, signe pour eux d’un enjeu global et pas uniquement cantonné à la problématique environnementale : 49% des 25-34 ans privilégient les conditions de travail (+5 points par rapport à l’ensemble), 42% des 18-24 ans donnent l’avantage à l’accès à l’éducation (+5 points). A noter toutefois qu’ils sont devancés par les 65 ans et plus qui sont 44% à estimer cette dernière thématique comme prioritaire (+7 points).

« La notion de « finance durable » est très abstraite et peu connue du grand public. Les 41% des Français qui déclarent ne pas être sensibles aux thèmes qu’elle développe dans le cadre de leurs placements financiers en est l’illustration. L’épargne va cependant jouer un rôle de plus en plus prégnant dans le financement de la transition écologique et dans la lutte contre le réchauffement climatique ; les attentes sont fortes. Notre rôle d’intermédiaire est de proposer dès à présent des produits d’investissement dans des entreprises qui s’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre ou à développer des politiques de protection environnementale et sociale », conclut Stellane Cohen, présidente d’Altaprofits.

 

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