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Les investisseurs en capital-investissement satisfaits du niveau de transparence

Selon le dernier Baromètre mondial du capital-investissement de Coller Capital, les investisseurs sont beaucoup plus satisfaits de la transparence dont font preuve leurs gérants, notamment s’agissant des informations et des campagnes de communication qui leur sont transmises.

Dans les années qui ont suivi la crise financière de 2008, seuls 2 LP sur 5 étaient satisfaits du niveau de transparence de leur GP. Aujourd’hui, 4 LP sur 5 en sont satisfaits.

De nombreux investisseurs en capital-investissement estiment que la montée des tensions géopolitiques aura une incidence importante sur la répartition des actifs des fonds de capital-investissement et de capital-risque dans les prochaines années. Beaucoup s’attendent aussi à une augmentation du risque politique sur les marchés émergents du capital-investissement, notamment en Russie, en Chine, au Moyen-Orient/en Afrique du Nord (MENA) et en Amérique latine. L’Asie du Sud-Est et l’Inde sont considérées comme des marchés présentant un plus faible niveau de risque politique.

Pour la plupart des investisseurs, les GP ne prennent pas le changement climatique suffisamment au sérieux dans la gestion de leurs investissements. Il est intéressant de remarquer qu’il s’agit là d’un des rares consensus sur lequel s’accordent les LP en matière de changement climatique, et ce, même au sein de leur propre organisation. Seule la moitié des LP basés en Amérique du Nord déclare qu’il existe une vision commune au sein de l’organisation sur le changement climatique. Cette proportion tombe à seulement 2 sur 5 pour les LP d’Asie-Pacifique.

Les divergences d’attitudes des investisseurs en matière de changement climatique sont particulièrement saillantes au niveau régional. Si plus de la moitié des investisseurs européens estime que leur organisation aura atteint la neutralité carbone d’ici à 2030, deux tiers des LP basés en Amérique du Nord affirment ne pas être en mesure de l’envisager sur un horizon réaliste.

« Le changement climatique reste un sujet controversé qui divise la communauté des investisseurs », a déclaré Jeremy Coller, CIO de Coller Capital. « Dans une grande partie du monde, il n’existe pas de consensus sur les mesures à prendre, même au sein des organisations des LP. Cela dit, les meilleures pratiques sont souvent contagieuses dans le secteur du capital-investissement et, avec du recul, la marche à suivre est claire. »


Concentration du secteur

Le secteur du capital-investissement devrait observer une augmentation de la concentration des actifs sous gestion : les trois quarts des LP s’attendent à ce que les GP les plus importants attirent une plus grande proportion du total des montants investis en private equity au cours des 5 prochaines années. Toutefois, cette concentration croissante des actifs sous gestion n’empêchera pas les LP d’augmenter en parallèle le nombre de leurs GP. Dans l’ensemble, les LP qui prévoient une augmentation du nombre de leurs gérants en portefeuille sont plus nombreux que ceux qui en prévoient une réduction, et ceci est d’autant plus vrai pour les fonds souverains et les compagnies d’assurance.

Francois Aguerre, Partner chez Coller Capital ajoute : « Les LPs anticipent à nouveau une concentration accrue dans le monde du private equity. Les grandes marques du secteur sont les mieux équipées pour répondre, au-delà des rendements, aux attentes en termes de communication, de transparence, et d’ESG notamment. »


Comités consultatifs des fonds

Presque tous les investisseurs en capital-investissement dispose d’un siège aux comités consultatifs (« LPAC ») d’au moins une partie de leurs fonds et 23% des LP siègent aux comités consultatifs de plus de la moitié des fonds de leur portefeuille. Même si les LP ne sont pas convaincus que les LPAC représentent tous les investisseurs d’un fonds de manière égale, ils sont toutefois optimistes quant au rôle joué par les LPAC en général. Les trois quarts des LP estiment que les comités consultatifs remplissent leur rôle de manière efficace, et les trois cinquièmes pensent que les GP allouent généralement les sièges des LPAC de manière appropriée.


Mesures de la performance, valorisations et données sur les investissements

Deux tiers des investisseurs en capital-investissement craignent que l’utilisation d’ajustements prenant en compte l’EBITDA prévisionnel par les GP n’augmente sensiblement le risque des investissements en capital-investissement.

A l’heure actuelle, seul un investisseur sur cinq seulement demande aux gérants de fournir une valorisation indépendante de son portefeuille, mais cette proportion devrait atteindre près de la moitié à l’avenir.

Les investisseurs cherchent également à améliorer le suivi de leurs portefeuilles. Environ un tiers des LP font appel aux services de plateformes analytiques dédiées au traitement et suivi des fonds de capital investissement, notamment via la collecte des données de performances directement auprès des GP. La proportion d’investisseurs ayant recours à ce type de services pourrait passer à trois cinquièmes d’ici trois ans. Cet engouement s’explique par la volonté d’améliorer l’évaluation et le suivi des portefeuilles et des données de performance.


Le capital-investissement, une disruption créative

Deux tiers des investisseurs considèrent le capital-investissement comme une source de disruption créative et un catalyseur de changement dans les secteurs dans lesquels il investit. Cette approche est corroborée par le fait que les LP estiment que de nombreux GP disposent aujourd’hui de l’expertise requise pour mener une stratégie de « buy-and-build » (plutôt que d’être l’apanage d’une minorité de gérants spécialisés dans cette stratégie) et que la valeur ajoutée apportée par les Operating Partners est maintenant comprise par la plupart des investisseurs.

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