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Rendements attrayants, vertus de diversification : la dette émergente conserve tous ses atouts

Les perspectives des marchés obligataires émergents demeurent favorables. Les principaux catalyseurs et facteurs de risque sont relativement bien intégrés, la visibilité quant aux conditions de marché est bonne : l’environnement macroéconomique mondial reste bien orienté, la politique monétaire des banques centrales occidentales est assez lisible ‒ avec notamment trois hausses des taux directeurs de la Fed anticipées cette année ‒ tandis que les risques susceptibles de déclencher d’éventuels mouvements de sell-off sont mesurés. Si un hypothétique ralentissement de l’économie chinoise ou une dégradation des relations commerciales pourrait peser sur les pays émergents, les risques de crise liés à une récession mondiale ou à des turbulences systémiques bancaires sont, de leur côté, contenus.

Dans ces conditions, l’univers d’investissement a conservé son attrait auprès des investisseurs au cours des derniers trimestres, en témoigne des flux d’investissement significatifs en faveur des dettes souveraines et quasi souveraines émergentes. « Cette classe d’actifs se distingue par son différentiel de rendement, alors que les taux d’intérêt demeurent relativement peu rémunérateurs sur les marchés développés. De plus, les obligations des pays émergents recèlent des vertus de diversification, recherchées structurellement par les investisseurs », constate Marc Olivier, Directeur général France de Nordea AM.

À titre de comparaison, les obligations souveraines émergentes affichent actuellement un rendement d’environ 6%, contre 4% pour le segment obligataire High Yield européen et près de 1% pour le segment Investment-Grade européen. « Depuis vingt-cinq ans et au fil de son essor, la classe d’actifs a affiché un comportement robuste en termes de performances par rapport à de nombreux marchés traditionnels d’actions et obligations. Pour autant, il est de plus en plus intéressant pour les investisseurs souhaitant bénéficier d’une exposition aux marchés de la dette émergente, d’adapter leur approche en fonction de leur appétence au risque. A ce titre, la sélection d’obligations émergentes libellées en devise forte (USD) ou bien en devise locale, devrait être un facteur important à prendre en compte lorsque l'on considère la tolérance au risque d'un investisseur pour la classe d'actifs », précise Matthew C. Duda, Gérant de portefeuille chez PGIM Fixed Income (PGIM), à qui Nordea AM a confié la gestion des fonds Nordea 1 - Emerging Market Bond Fund et Nordea 1 - Emerging Market Bond Opportunities Fund.


Identifier les sources de valeur relative

Investir sur les pays émergents requiert naturellement quelques précautions dans la construction de l’allocation. « Dans l’environnement de marché actuel, les investisseurs doivent se focaliser sur la valeur relative offerte par les titres obligataires émergents, réduire la duration de leur portefeuille pour une immunisation contre le risque de taux et se montrer sélectifs dans leur allocation géographique et le choix des titres », estime Matthew C. Duda.
L’équipe de PGIM déploie ainsi une approche disciplinée, fondée sur 4 piliers : l’analyse du contexte mondial, l’analyse pays, la sélection des classes d’actifs et des titres à privilégier en portefeuille, enfin, la surveillance étroite des risques systématiques et spécifiques.

Dans le cadre des fonds Nordea 1 - Emerging Market Bond Fund et Nordea 1 - Emerging Market Bond Opportunities Fund, l’équipe de gestion maintient une exposition favorable à certains pays émergents, comme l’Argentine, le Brésil ou encore l’Ukraine, au regard de fondamentaux macroéconomiques et/ou politiques en voie d’amélioration constante. « Concernant l’Argentine et le Brésil, la thèse d’investissement repose sur une reprise économique et d’une baisse structurelle de l’inflation, conjuguées à de meilleures perspectives politiques, que nous ’achetons’. Pour l’Ukraine, nous pensons que les facteurs idiosyncratiques propres à ce pays, tels que la mise en œuvre d'un programme d'ajustement structurel à long terme approuvé par le FMI, sont des catalyseurs positifs », commente le gérant de portefeuille.

En termes de bond-picking, l’enjeu est de sélectionner des titres souverains et quasi souverains reflétant les fondamentaux de pays dont l’économie est dynamique, mais qui sont encore injustement sous-valorisés. « Actuellement, nous considérons que les obligations souveraines libellées en dollars américains (et dans certains cas en euros), comme les obligations argentines à moyen terme et certaines quasi-souveraines sud-africaines et brésiliennes, sont attrayantes. Pour ces investissements, les notations de qualité de crédit vont de B à BBB, tandis que les spreads vont de 300 bps à 500 bps, » conclut Matthew C. Duda.

https://www.nordea.com/

 

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