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Marchés de capitaux : une croissance de 5% portée par les institutions non bancaires

Malgré l’amélioration de leur performance, les banques d’investissement demeurent confrontées à de nombreux défis selon un nouveau rapport du Boston Consulting Group (BCG) publié aujourd’hui.

Dans Global Capital Markets 2017 : Mastering the Value Migration, le BCG confirme la migration des sources de revenus vers les places de marché, les hedge funds et autres acteurs spécialisés des marchés des capitaux. « La migration de la valeur emprunte de nombreuses voies », affirme Gwenhaël Le Boulay, coauteur du rapport et Directeur associé au BCG Paris, « des petites banques d'investissement vers les plus grandes, des entités réglementées aux entités qui ne le sont pas, des entreprises aux compétences digitales limitées aux institutions ayant intégré la technologie dans leur ADN


La croissance des revenus masque des disparités

Les revenus des banques d'investissement qui ont chuté de 5% en 2015 ont baissé de 1% en 2016. Cette amélioration est essentiellement liée à des effets conjoncturels : plus forte volatilité et légère hausse des taux d'intérêt notamment.

En parallèle, l'écosystème des marchés de capitaux pris dans sa globalité -gestion d'actifs, fournisseurs de données, places de marchés, etc.-, a continué à croître : ses revenus totaux atteignent 656 Mds€ en 2016 soit une augmentation de 5% par rapport à l’année précédente. Les hausses les plus significatives ont été enregistrées par les investissements alternatifs tels que les hedge funds - livrant une performance robuste après une année 2015 timide - et les fonds de private equity.

Les places de marché, les chambres de compensation et les fournisseurs d'information financière présentent également de bons résultats. Le retour sur capitaux propres des banques d’investissement a quant à lui été de 8% en 2016, contre 6% en 2015. Enfin, la part des revenus du secteur captée par les banques (banques d'investissement et dépositaires) se situe à 39%, une baisse considérable par rapport aux 52 % détenus il y a une décennie.

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L’incertitude plane sur la réglementation

Malgré un probable relâchement de la pression réglementaire aux Etats-Unis, le doute persiste quant à l’ampleur des changements qui seront apportés aux réglementations post-crise, notamment ceux liés à la loi Dodd-Franck. De la même façon, l'influence que pourront avoir les nouvelles mesures initiées par l'administration américaine ou le comité de Bâle est inconnue à ce jour. Dans ce contexte incertain, l'une des rares évidences se situe dans l’avantage réglementaire que détiennent les institutions non-bancaires (hedge funds, principal trading firms et autres acteurs spécialisés des marchés des capitaux) par rapport aux banques. Un atout qui pourrait durer. 


Une transformation digitale impérative

Faisant face à une mutation sans précédent, les acteurs de l’écosystème - et en particulier les banques - doivent poursuivre la transformation digitale de leurs activités. Quelle que soit leur priorité, les acteurs devront s'assurer de l'alignement de leurs modèles opérationnels sur un marché de plus en plus piloté par les données.


Se réinventer pour rester compétitif

L'évolution du marché oblige les acteurs à se libérer de leurs activités traditionnelles pour capter de nouvelles sources de valeur. Pour réussir, les établissements doivent identifier les sous-segments qui présentent le potentiel de croissance le plus élevé et les mettre en adéquation avec leurs propres compétences et avantages concurrentiels.
« La réinvention des activités des établissements financiers induira un paysage très hétéroclite », déclare Gwenhaël Le Boulay, coauteur du rapport et Directeur associé au BCG Paris. « Pour tous l'heure est venue d'examiner attentivement leurs forces et leurs faiblesses, ainsi que l'orientation prise par le marché. Ils devront ensuite prendre les décisions stratégiques qui leur permettront de se projeter sur 2020 tout en utilisant la migration à leur avantage.»

http://www.bcg.fr/

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