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La préparation de la retraite, réelle préoccupation des salariés

Le baromètre de BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises décrypte les nouvelles tendances sur ces thématiques dans une société en pleine mutation.

Le contexte économique actuel impose aux salariés une vision « court-termiste » ; leur pouvoir d'achat et la conservation de leur emploi étant leurs préoccupations majeures (respectivement 72% et 52%). Toutefois, 40% d'entre eux se disent également préoccupés par le financement de leur retraite.

Paradoxalement, les chefs d’entreprises ne semblent pas avoir pris la pleine mesure de cette préoccupation identifiée par seulement 13% d’entre eux. Ils sous-estiment par ailleurs les efforts que les salariés seraient prêts à consentir :
- 24% d'entre eux pensent que les salariés seraient prêts à voir repousser leur âge de départ à la retraite, contre 40% des salariés
- 23% pensent que les salariés seraient prêts à voir augmenter le montant des cotisations, alors que 40% des salariés le seraient
- seulement 2% pensent que les salariés seraient prêts à voir diminuer le montant des pensions des retraites, contre 19% des salariés.

Si 67% des salariés estiment ne pas recevoir suffisamment d’information sur leur retraite, ils sont 72% à n’avoir jamais essayé d’évaluer ce qu’ils toucheront le moment venu.
54% ne pensent pas poursuivre leur activité professionnelle au-delà de l'âge légal de départ à la retraite, comme le permettent les récentes lois, essentiellement pour privilégier leur qualité de vie pour 81%.
Par ailleurs, si les salariés semblent avoir intégré la baisse de leur taux de remplacement, ils n’en mesurent pas pour autant l’ampleur : près de 48% de cadres  pensent percevoir entre 56 et 75% de leur salaire lorsqu'ils seront à la retraite.

90% des décideurs et 77% des salariés considèrent comme naturel le fait qu'un salarié puisse placer ses économies dans des dispositifs d’épargne proposés par son entreprise.
La hiérarchisation du rôle de l’Epargne et Retraite en Entreprise (ERE) diffère cependant entre décideurs et salariés. Selon les décideurs, l’ERE reste avant tout pour les salariés un moyen de se constituer une épargne alors qu’il s’agit pour ces derniers d’épargner pour la retraite. 62% des salariés privilégient notamment les systèmes (facultatifs ou obligatoires) mis en place dans l’entreprise à un système individuel facultatif indépendant.

Un décalage de perception existe également entre décideurs et salariés : 66% des décideurs savent qu’un dispositif d’épargne autre que la participation a été mis en place dans leur entreprise (+26 points depuis 2011), tandis que seulement 46% des salariés (+15 points depuis 2011) en ont conscience.
« La mise en application des lois de 2010 et 2014 relatives à la réforme des retraites a permis une meilleure appréhension des dispositifs tels que le PERCO et l’Article 83 par les décideurs d’entreprises mais aussi par les salariés. Près d’un quart des décideurs ont fait évoluer leur politique d’épargne retraite dans leur entreprise et plus d’un tiers des salariés ont envisagé changer leurs habitudes d’épargne, » souligne Cécile Besse Advani, Directeur de la Stratégie et du Développement de BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises.


Décideurs et salariés sont également en phase avec les évolutions soumises par la « loi Macron ».

76% des décideurs sont favorables à l'ouverture de fonds PME-ETI dans le cadre de l'épargne salariale (PEE, PERCO, etc.) et 53% des salariés seraient prêts à investir dans de tels fonds.
Plus spécifiquement, plus de 30% privilégient les supports éthiques solidaires ou socialement responsables pour verser dans les dispositifs d'entreprises. Les décideurs, quant à eux, prônent une harmonisation des dispositifs et militent pour une meilleure lisibilité :
- 87% considèrent que les dispositifs d'intéressement et de participation doivent être maintenus, avec des règles de fonctionnement harmonisées, pour 52% d’entre eux.
- 83% sont favorables à une simplification de la formule de calcul de la Réserve Spéciale de Participation (RSP).
- 52% pensent que la hausse du forfait social a limité les versements de leur entreprise.
- 73% sont favorables à l'abaissement du seuil d'éligibilité de la RSP pour les entreprises de moins de 50 salariés.
Si la RSP s’ouvre aux entreprises de moins de 50 salariés, l’épargne retraite entreprises pourrait concerner jusqu’à plus d’un million d’entreprises et plus de 16 millions de salariés.
« Les principaux points de la « loi Macron » vont dans le sens de la réflexion menée par les décideurs en entreprise. Ainsi l’abaissement pérenne du forfait social, jusqu’à 8% pour les entreprises de moins de 50 salariés qui concluront un accord de participation ou d’intéressement, est un enjeu majeur de déploiement des dispositifs d’épargne en entreprises, » rappelle Patrick Lamy, Directeur des Relations Extérieures de BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises.

www.epargne-retraite-entreprises.bnpparibas.com

 

 Comprendre l'économie durable pour s'y investir

 

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