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Les investisseurs français cherchent avant tout à assurer leur retraite

Legg Mason publie les résultats d’une enquête* menée auprès d’investisseurs particuliers au niveau mondial

Pour une large moitié des investisseurs français sondés, l’indépendance financière à la retraite est l’un des objectifs principaux, tout comme l’augmentation de leur patrimoine.

46% des français poursuivent un but de protection de leur patrimoine, et ce chiffre monte même à 52% lorsqu’il s’agit de protéger ce dernier pour le transmettre à leurs enfants. « 71% des investisseurs français interrogés pensent avoir des revenus suffisants au moment de la retraite, on observe donc un léger regain de confiance à ce niveau puisqu’ils n’étaient que 68% à le penser l’an dernier » déclare Vincent Passa, Directeur de Legg Mason France. Les investisseurs français sont donc relativement confiants même s’ils sont conscients que leur niveau de vie baissera probablement, et ils sont ainsi 62% à envisager de faire quelques sacrifices pour s’assurer d’avoir suffisamment d’argent dans le futur.

 

L’immobilier garde une place importante dans les allocations, mais les français confirment leur attrait pour les actions internationales

Au moment de l’enquête, les investisseurs français étaient principalement investis en immobilier et en cash (respectivement 29 et 25% de leurs encours). Les français, avec les allemands, sont les seuls à surpondérer l’immobilier à ce point (les actifs représentent 16% du portefeuille au niveau mondial), et le poids de cette classe d’actifs a encore augmenté par rapport à l’an passé, ce qui réduit la part des actions et des obligations à respectivement 18 et 10% (contre 20 et 19% l’an dernier). «Toutefois, si 25% des investisseurs français déclarent qu’ils prévoient de se renforcer sur les actions au cours des 12 prochains mois, 62% d’entre eux positionnent en tête les actions internationales », déclare Vincent Passa.
- Pour 59%, l’international représente en effet un potentiel de performance plus élevé que leur propre marché, et
- 47% y voient un moyen de diversifier leurs risques.
- 64% sont déjà investis à l’étranger, ce qui représente 15% de leur portefeuille (contre 13% l’an passé).

Cet attrait pour l’international s’explique notamment par le fait que seuls 19% sont optimistes quant aux perspectives économiques de leur propre pays sur les 15 prochaines années (contre 66% au niveau mondial) et qu’ils sont nettement plus confiants concernant l’économie mondiale -42% contre 53% au niveau mondial. Comme l’année dernière, les deux pays qui ressortent favoris, toutes classes d’actifs confondues sont les Etats Unis et la Chine, tous deux cités par respectivement 51% et 43% des sondés français. On observe la même tendance au niveau mondial.


Les français : des investisseurs au profil conservateur, qui plébiscitent la gestion active
- 82% considèrent avoir un profil prudent pour leurs investissements.
- 70% déclarent même avoir une aversion au risque plus forte que l’année dernière, et
- 63% ne sont pas prêts à augmenter leur exposition au risque pour saisir une opportunité d’augmenter leurs revenus.

Les français font également partie des investisseurs européens les plus pessimistes concernant leurs investissements pour les 12 prochains mois, avec une note de confiance de 6/10, en légère progression toutefois par rapport à l’an passé (5,7/10).
La recherche du rendement constitue une priorité nettement plus marquée cette année : 80% contre 51% l’an passé. « Dans ce sens, les investisseurs français plébiscitent la gestion active, qui n’est pas plus risquée que la gestion passive pour un investisseur sur deux, mais qui génère une meilleure performance pour 68% des sondés », affirme Vincent Passa.


Conseillers financiers : une amélioration de la relation, mais des difficultés à intégrer les honoraires

34% des investisseurs français travaillent avec un conseiller financier (contre 31% l’an passé). Les français se rapprochent donc de la moyenne mondiale, qui est passée de 38 à 36%, et deviennent la 3ème population la plus conseillée en Europe, juste derrière les italiens et les britanniques :
- Pour 47% d’entre eux, travailler avec un conseiller financier est l’occasion de discuter de leurs idées d’investissement avec un professionnel.
- 45% sont aussi d’accord pour dire que leur conseiller leur donne accès à des opportunités d’investissement qu’ils n’auraient pas trouvées eux même, mais,
- seuls 28% pensent que le conseiller peut les aider à diminuer le stress associé aux décisions d’investissements. « La relation évolue doucement, mais les français sont encore loin d’avoir intégré les projets de Bruxelles en matière de rémunération des conseillers », souligne Vincent Passa. En effet, pour les trois quarts des investisseurs français, les conseillers se rémunèrent par les commissions/ rétrocessions sur produits vendus et seulement un quart pensent qu’ils se rémunèrent par des honoraires de conseil. Cette tendance se confirme lorsqu’on voit qu’en moyenne, les investisseurs français ne se déclarent prêts à payer que 829€ d’honoraires annuels pour une prestation en continu de conseil en investissement.

*L’enquête réalisée auprès d’un panel de 4 208 investisseurs, couvre 20 pays d'Asie, d'Europe (France, Belgique, Allemagne, Italie, Espagne, Suède, Suisse, Royaume Uni), des Amériques et d’Océanie, sur la période de novembre à décembre 2014. Elle a été conduite par Northstar Research Partners, une entreprise indépendante de recherche en marketing mondial basée à New York, Toronto et Londres www.northstarhub.com.

http://www.leggmason.fr

 

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