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« Le marché immobilier de la Côte Basque connaît un frémissement en cette rentrée »

Constat fait par Catherine Thomine-Desmazures, Directrice de Barnes Côte Basque. 

La reprise des ventes constatée récemment s’explique par le retour à la raison de certains vendeurs qui acceptent de revoir leur prix à la baisse pour se conformer au marché. Cette embellie reste néanmoins fragile et limitée au littoral. L’arrière-pays, même proche, est encore tenu à l’écart.

La plupart des transactions récentes sont comprises dans une fourchette de 600 000 à 1 300 000€.
Elles ont été réalisées au profit de résidents vivant et travaillant dans la région. Ces acquéreurs se montrent exigeants, quitte à être patients et attendre l’affaire qui leur convient parfaitement. La répartition des ventes entre résidence principale et résidence secondaire tend désormais à s’équilibrer.

Au-delà des 1 500 000 à 2 000 000€, les transactions sont de retour, notamment du fait de particuliers qui, après des mois de recherche, ont l’opportunité d’acquérir à un prix raisonnable une propriété correspondant à leurs critères et qui leur était inaccessible il y a trois ans. Ainsi, une maison à Biarritz, située près du centre et comportant peu de travaux à prévoir, s’est traitée à 1 700 000€

Les quelques transactions exceptionnelles réalisées par l’agence Barnes Côte Basque cet été correspondent à des investissements à caractères professionnel et patrimonial combinés. En effet, un « outil de travail » n’entre pas dans le périmètre de l’ISF. C’est le cas du Château d’Ilbarritz vendu à un homme d’affaires, qui projette d’y ouvrir un restaurant et un hôtel boutique de luxe.

Sur Biarritz, Chiberta et pour les biens rares comme ceux situés à Bidart ou Guéthary avec vue mer, les transactions ont repris tout récemment à condition que le prix soit ajusté au marché actuel.

Dans l’arrière-pays proche, même après avoir subi un réajustement de prix déjà conséquent, les biens peinent à trouver preneur, voire à générer des visites. Seuls les biens d’extrême qualité, sans aucun travaux ou avec une vue exceptionnelle sur les montagnes, suscitent de l’intérêt.

Les propriétés avec une grande surface de terrain (supérieure à 1 hectare) sont moins recherchées, la plupart des clients donnant comme raison le coût de l’entretien.

D’où vient la clientèle ? Les étrangers sont de nouveau présents et en recherche active, même si encore plus de 50% des « acquéreurs étrangers » restent, en fait, des Français expatriés, non-résidents, désireux de garder une attache en France ou de préparer leur retraite. Les Américains commencent à revenir : la remontée du dollar face à l’euro et la sortie de crise aux USA font leur effet. Les Européens du Nord sont également très présents.

Jusqu’où négocier ? Dans l’espoir de « décrocher la bonne affaire », certains n’hésitent pas à faire des offres systématiquement à la baisse d’au moins 20%. Si le prix du bien est déjà aligné sur le marché, une telle offre a peu de chance d’aboutir.

http://www.barnes-cotebasque.com/

 

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