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Retraite : la contradiction française

Alors que les épargnants privilégient des placements très prudents, ils affichent des ambitions élevées en termes de revenus et de capital. Selon l’étude réalisée par Natixis Global AM en juillet 2014 auprès d’investisseurs particuliers français disposant d’un patrimoine financier entre 75 000 et 300 000€*, détenu en banque, ces derniers affichent des objectifs financiers ambitieux pour maintenir leur niveau de vie.

Pour plus de 70% des épargnants, la retraite est prioritaire. Concrètement, 64% d’entre eux mettent de l’argent de côté en vue de cette séquence de vie et 8% ont l’intention de le faire. En effet, 69% anticipent que les seules pensions de retraite ne leur permettront pas de maintenir un niveau de vie convenable.

Appelés à évaluer leurs besoins en vue de la retraite, un épargnant sur 2 estime à 1 000€ le supplément de revenus mensuels nécessaire pour vivre convenablement et 1 sur 5, à 1 500€. Pour se sentir en sécurité, les 3/4 aimeraient avoir mis au moins 100 000€ de côté au titre de la retraite.

Mais ces objectifs s’avèrent difficilement conciliables avec les stratégies d’investissement très sécuritaires qui sont adoptées :
- comptes à terme et livrets 33%
- assurance-vie en euro ou unités de compte 28%
- placements financiers ou boursiers, moins de 10%
- produits dédiés à la retraite (PERP) 16%

D’une façon générale, qu’ils aient ou non commencé à préparer cette échéance de long terme, pour 55% des épargnants, un investissement réussi est celui qui assure la préservation et la sécurité de leur capital. Concrètement, 1/2 déclare plutôt vouloir des placements le moins sensible possible aux fluctuations des marchés, et 41% souhaitent des placements « insensibles ». Malgré ces fortes contradictions 90% des épargnants ont le sentiment que leurs placements correspondent bien à leurs objectifs d’investissement.

Au-delà de la grande prudence suscitée par le contexte économique, cette contradiction entre ambition des objectifs et sécurité des moyens mis en œuvre, s’explique également par une forte méconnaissance des solutions d’épargne.
On note un sentiment important de non maîtrise des sujets financiers et d’épargne pour 82% des épargnants interrogés. Au-delà de ce sentiment, la connaissance des solutions proposées apparaît dans les faits, très faible. Appelés à classer de 1 à 6 six placements d’épargne bancaire et financière en fonction de leur rentabilité perçue (compte sur livret, Livret A, OAT à 10 ans, CAC 40, PEL, assurance-vie en euros), le hit-parade des épargnants interrogés se révèle serré, témoignant d’une forme d’indifférenciation parmi les placements disponibles.

En outre, face à quatre types de fonds testés (capital garanti ou protégé, flexible, actions à volatilité réduite, ISR) seulement 15 à 20% des épargnants ont le sentiment de savoir précisément ce dont il s’agit. Près de 60% concèdent ne pas les connaître du tout. Une méconnaissance qui s’observe également dans le domaine de la fiscalité. Ainsi, 1/4 se déclare au courant du relèvement du plafond du PEA de ce début d’année ou ont entendu parler du PEA PME. Pourtant, le critère de l’avantage fiscal du produit souscrit revêt une importance majeure au moment de choisir (69%).

Après une rapide présentation des quatre placements testés précédemment, une part importante des sondés y trouve un réel intérêt et serait tenté d’y investir :
- 55% pour les fonds à formule ou avec protection,
- 30% pour les fonds flexibles,
- 40% pour les fonds actions à volatilité réduite.
- 57% des épargnants se disent prêts à faire du développement durable, un critère de choix intervenant dans leur décision d’investissement et 1/5 en fait même un critère prioritaire.

Pour gérer leur portefeuille, les établissements bancaires sont le partenaire privilégié des épargnants : près de 3/4 en font la source d’information et de conseil à laquelle ils accordent le plus d’importance. La pédagogie et l’information sont également un critère de choix prépondérant : avant d’investir « savoir et comprendre dans quoi leur placement est investiconcrètement » arrive juste derrière la sécurisation du capital pour près de 50% d’entre eux.

« En complément de l’épargne bancaire, les asset managers ont un rôle clé à jouer vis-à-vis des particuliers dans la constitution d’une épargne long terme performante» expliqueChristine Lacoste. « Pour répondre au besoin des investisseurs recherchant prioritairement à protéger leur épargne, nous avons lancé plusieurs offres innovantes, à vocation patrimoniale, conciliant accès aux marchés et préservation du capital. Pour ceux qui souhaitent investir à  nouveau sur les marchés actions, nous privilégions des fonds thématiques et/ou ISR, permettant de redonner du sens à leur acte d’épargne » conclut Christine Lacoste,directrice du développement réseaux de Natixis AM.

Intégralité du rapport accessible via http://www.nam.natixis.com/fr-FR/Presse/Communiques-de-presse

 

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 Comprendre l'économie durable pour s'y investir

 

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