Partout en Europe, l’austérité est devenue la norme, la voie à suivre, la solution pour sortir de cette crise qui n’en finit pas. C’est tout du moins ce que nous disent les décideurs. Et si ce dogme de la rigueur masquait une réalité moins avouable ?
Se serrer la ceinture, faire des sacrifices, augmenter les impôts… Pourquoi les gouvernements semblent-ils autant attachés à la politique d’austérité quand d’autres voies moins contraignantes pour tous existent ?
C’est la question que pose l’économiste Michel Santi* dans son nouvel ouvrage « L’Europe : chronique d’un fiasco économique et politique ».
« Austériens de tous les pays : unissez-vous ! » Telle est en effet la rengaine servie par les obsessionnels de la rigueur fiscale et budgétaire. Cette petite minorité profite des économies budgétaires et du recul de l’État pour faire adopter encore et toujours plus de réformes « structurelles » dans le but de tirer parti de la crise du point de vue de la rationalisation, de la dérégulation, comme de l’amélioration de la sacro-sainte compétitivité.
Collection : « L’Esprit économique », Série : « Le Monde en Questions » - 161 pages - Editions L’Harmattan - Sciences Humaines
En vente dans toutes les librairies et sur internet
www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=38150
*Michel Santi, pourfendeur de la pensée unique, conseil des Banques Centrales et des fonds souverains. Economiste, il est également membre du World Economic Forum, de l’institut Français des Relations Internationales, et membre fondateur de l’ONG « Finance Watch ».
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