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Loi ALUR : la tentation de vendre grandit chez les bailleurs

Elle n’est pas encore en vigueur qu’elle produit déjà ses effets sur les propriétaires bailleurs. Déjà découragés par les charges croissantes, la fiscalité locale galopante et les rendements toujours plus bas, ce projet de loi achève de les démotiver et ils sont de plus en plus nombreux à envisager de vendre.

Ils redoutent maintenant la perspective d’un blocage des loyers, d’une disparition de la caution et de la dépense supplémentaire d’honoraires désormais à leur charge.

Thibaut de Saint Vincent, Président de Barnes, note que 10 à 15% du nombre d’appartements actuellement proposés à la vente, étaient jusqu’à présent dédiés à la location. Eexemples :

- A Neuilly sur Seine, cinq appartements illustrent cette tendance : alors qu’ils procuraient des revenus locatifs entre 2 800 € et 14 000 € par mois, ils sont mis sur le marché pour des valeurs comprises entre 800 000 et 4 000 000 €.

- A Paris, Barnes enregistre à la vente des studios dont la rentabilité semblait pourtant élevée. Comme l’explique Sybille Goirand, Directrice du département location, les propriétaires ont le sentiment très net qu’ils vont « être désormais à la merci de leurs locataires ».

Certains, sans aller jusqu’à la décision radicale de se séparer de leurs biens, sont même tentés d’économiser sur l’entretien.

Au final, avant même son application, la nouvelle loi entraine un appauvrissement du marché de la location à Paris. L’offre de biens locatifs appartenant à des bailleurs privés, qui se réduit de façon dramatique, risque, à terme, de provoquer l’effet inverse de celui recherché. Les locataires pourraient en être les premières victimes.

www.barnes-international.com/fr


 

                      

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