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Quand les risques de marché s’estompent…

Extrait du commentaire de Fabrice Cousté, Directeur Général de CMC Markets France.

La situation géopolitique est un peu plus lisible, à court terme, pour les investisseurs boursiers. Par conséquent, le net regain de volatilité observé depuis la fin du mois d’août s’estompe quelque peu et les marchés actions repartent de l’avant. Sur les cinq dernières séances, l’indice Euro stoxx50 s’est adjugé plus de +3%, contre près de 2% pour son homologue américain S&P 500, tandis que les indices de volatilité implicite témoignent d’une moindre aversion au risque des intervenants de marché. L’apaisement des marchés résulte en bonne partie d’une détente du risque géopolitique, en Syrie notamment.

Parallèlement, les publications économiques récentes aux États-Unis ont aussi nourri l’optimisme des marchés actions. Assez paradoxalement d’ailleurs : les chiffres de l’emploi U.S. annoncés en fin de semaine dernière, légèrement inférieurs aux attentes des analystes, ont été plutôt bien perçus par les marchés. Et pour cause, puisqu’ils ont été exclusivement décryptés sous l’angle « monétaire ».

Alors que les décisions de politique monétaire de la Réserve Fédérale sont aujourd’hui intimement corrélées aux « forward guidances », ces objectifs précis d’évolution du marché de l’emploi et de l’inflation à moyen terme, le reflux moins soutenu qu’attendu du chômage américain pourraient inciter la FED à maintenir des conditions hautement accommodantes, jusqu’en 2014.

Les investisseurs boursiers font le pari que Ben Bernanke, le gouverneur de la banque centrale américaine, n’officialisera pas la fameuse diminution des achats d’actifs obligataires, lors de la prochaine réunion du 18 septembre. Une hypothèse crédible, tant la banque centrale sera attentive à ne pas précipiter le sevrage des marchés et de l’économie réelle. L’enjeu est grand, ne pas saper la reprise américaine et épargner les marchés obligataires d’un risque de krach que pourrait provoquer une remontée trop brutale des taux d’intérêt. De quoi rassurer pour un temps les détenteurs d’actifs « risqués ».

Reste que la dilution des facteurs de risque au cours des toutes dernières séances a aussi causé quelques dommages collatéraux : l’or en est le grand perdant. Son caractère d’actif refuge pâtit lourdement de l’amélioration du sentiment de marché. Le métal précieux subit une nette correction et vient de céder près de 3% en rythme hebdomadaire, pour enfoncer un niveau support à 1 330 USD.

Si tout aléa géopolitique (entre autre), par nature imprévisible, suscitera de nouvelles phases de rebond temporaires, difficile d’anticiper une tendance haussière à plus long terme. D’un côté, la demande en or physique croît sensiblement dans les pays émergents depuis quelques mois, notamment en Chine et en Inde, en raison de la nécessité pour les épargnants de se prémunir contre les poussées inflationnistes. De l’autre, celle en or papier demeure fébrile, signe que les fonds d’investissement internationaux ne sont pas disposés à revenir durablement sur un actif qui a tout de même perdu 23% de sa valeur en un an !

CMC Markets, fondé en 1989 par Peter Cruddas, est l’un des principaux courtiers en CFD dans le monde. A l’origine spécialisé sur le marché des devises (Forex), CMC Markets s’est rapidement positionné sur les CFD, avant de lancer en 1996 la première plate-forme globale de trading en temps réel sur le Forex.

www.cmcmarkets.fr/

 

 

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