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L’immobilier d’entreprise en France par La Française AM

Les investissements en immobilier d’entreprise banalisé ont connu une hausse de 46% en 2011 par rapport à 2010 avec un total de 14,75 Mds€ investis, dont plus de 5 Mds€ sur le seul dernier trimestre.

Ce dernier trimestre a toutefois été particulièrement dopé par la fin de l’avantage fiscal lié au statut SIIC 3, qui a déclenché une multiplication des opérations d’externalisation et d’arbitrage d’actifs.

Très averses au risque, les investisseurs se sont positionnés sur les plus sécurisés :
• bureaux situés dans les quartiers d’affaires parisiens,
• bureaux loués et récents, situés dans les marchés tertiaires établis,
• murs de commerce bénéficiant de bons emplacements,
• hôtellerie, avec 1,6 Md€ de nouveaux engagements, en hausse de 15%, grâce au retour de grands transactions.

Le marché locatif des bureaux a également été résistant en 2011 : 2,4 M de m² ont été commercialisés, soit une hausse de 14% par rapport à 2010. Les taux de vacance restent sous contrôle grâce à la maîtrise de la construction. En revanche, les valeurs locatives demeurent sous pression baissière.

L’immobilier coté en France et en Europe : après un été particulièrement agité, le 4ème trimestre 2011 a vu le cours des foncières de la zone euro se stabiliser (-2.88% sur trois mois pour l’Epra zone euro) au gré d’une saison de résultats conforme aux attentes et de persistantes incertitudes macroéconomiques. Sur la période, la BCE a également affiché sa détermination à soutenir le système financier européen, ce qui a contribué à conforter les investisseurs sur la solidité des foncières dont le niveau de décote moyen reste à plus de 20%. Le scénario d’une légère récession étant déjà intégré dans les cours, les catalyseurs haussiers apparaissent aujourd’hui nombreux.

L’immobilier résidentiel en France : en ce début d’année 2012, il est devenu commun d’envisager une correction des valeurs des logements anciens sous l’effet de la conjoncture, du resserrement du crédit et d’un environnement fiscal moins favorable.

En revanche, l’effet de ce ralentissement sur le marché de l’immobilier neuf demeure plus difficile à cerner. Principalement porté par l’investissement locatif, les ventes de logements se sont affichées en repli marqué de 13% au 3ème trimestre 2011. Toutefois, la stabilisation des mises en chantiers de logements neufs, déjà perceptible au travers des demandes d’autorisations, annonce une raréfaction de l’offre, susceptible de servir à moyen terme d’amortisseur à la correction des valeurs.

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