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L'analyse de Barnes sur l’immobilier haut de gamme : stop ou encore ?

Malgré une conjoncture économique incertaine, le marché de l'immobilier haut de gamme parisien reste très actif. Il est soutenu par des motivations en apparence contradictoires : pour les acquéreurs, il s'agit d'une valeur refuge, pour les vendeurs, il permet d'obtenir rapidement des liquidités et/ou de constituer une épargne.

De septembre 2011 à janvier 2012, les prix se sont maintenus. Une légère baisse des prix est constatée sur les biens comportant certains défauts ainsi qu’un allongement des délais de vente (de 2 à 3 mois). Pour des biens de grande qualité, fluidité des transactions avec un délai de vente de 15 jours. Au 4ème trimestre 2011, versus 4ème trimestre 2010, le nombre de transactions a augmenté de 35% en volume et de 55% en valeur. Le nombre de biens à vendre d'une valeur supérieure à 1 M€ a augmenté de 43% en un an. Le marché est très soutenu pour les biens compris entre 1,5 M€ et 2 M€, plus faible pour les biens au-delà de cette fourchette de prix.

Le prix des biens de qualité situés dans les « beaux quartiers » s'établit désormais dans une fourchette comprise entre 8 500 et 11 000 €/m² pour la rive droite, et 14 000 à 18 000 € le m² pour la rive gauche. En janvier 2011, le bas de la fourchette indiquait 9 000 € m² sur la rive droite et les valeurs correspondant à la rive gauche étaient sensiblement les mêmes.

Le mois de janvier a « refroidi » les acquéreurs, sensibles à l'actualité économique anxiogène, pas très favorable. Conscients que le niveau des prix est très élevé, beaucoup de vendeurs anticipent une éventuelle baisse à venir en augmentant leurs prétentions provoquant ainsi une augmentation du portefeuille de biens.

En ce début de 2012, il est toujours difficile de prévoir l’évolution du marché parisien haut de gamme. Paris reste cependant une ville toujours aussi attractive, synonyme de détente et d’art de vivre notamment pour les étrangers. Paris comptant peu de programmes neufs, l’immobilier ancien haut de gamme devrait donc logiquement conserver son pouvoir d’attraction, surtout en période d’instabilité économique et ainsi garder son statut de valeur refuge. Moteur principal de l’immobilier, les taux d’intérêt restent bas et, même si les banques sont aujourd’hui de plus en plus sélectives dans leurs prêts, la clientèle de l’immobilier de luxe continuera à bénéficier de cet accompagnement bancaire. Autant de raisons objectives d’être raisonnablement optimiste quant à l’évolution du marché.


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