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[Etudes] 47% des moins de 35 ans souhaitent investir ou payer grâce à des cryptoactifs à travers leur banque

Les jeunes accélèrent la digitalisation et l’innovation bancaire.

 

Paiement mobile, cryptomonnaies, intelligence artificielle, critères éthiques : les jeunes ne se contentent plus des services bancaires traditionnels. Ils expérimentent, attendent plus de souplesse, plus d’innovation… et plus d’engagement.

 

mc2i, cabinet de conseil en transformation digitale, publie les résultats de la 4ème édition de son baromètre sur les usages bancaires des Français.

 

En comparant les données sur les moins de 35 ans – désignés comme “jeunes” dans cette étude – au reste de la population, l’analyse met en évidence des écarts générationnels marqués, tant en matière d’attentes que de comportements. Entre quête de sens, fluidité et innovation, les jeunes imposent peu à peu leurs propres codes au secteur bancaire.

 

Les chiffres à retenir

• 41% des français sont multi-bancarisés.

• Concernant les Français de moins de 35 ans :

- 30% déclarent ne plus avoir d’agence physique.

- 47% souhaitent investir dans les cryptomonnaies

- 70% sont intéressés par un portefeuille numérique intégré à son application bancaire

- 38% sont prêts à changer de banque pour des raisons éthiques, écologiques ou sociales

 

 

28 % des Français désormais adeptes des banques en ligne

 

Bien que plus d’1 Français sur 2 déclare être encore mono-bancarisé, c’est-à-dire détenir un compte dans une seule banque, ils sont 41% à avoir sauté le pas de la multi-bancarisation. Un élan qui peut être expliqué par les primes et tarifs avantageux qu’offrent les différents établissements de paiement, ainsi que d’une flexibilité qui attire de plus en plus de jeunes.

 

Dans cette même dynamique, les banques en ligne poursuivent leur progression : 28% des Français ont choisi d’y souscrire (+3 points par rapport à 2024), et 12% ont choisi d’en faire leur banque principale, signe que la transition vers des solutions bancaires digitales est bien entamée.

 

Cette montée en puissance des services digitaux s’accompagne d’une baisse de fréquentation des agences physiques. Si 62% des Français s’y rendent encore plus d’une fois par an, ils sont 39% à estimer pouvoir s’en passer, et même 5% à ne plus en avoir du tout (contre 2% en 2024).

 

Le conseiller bancaire reste une figure rassurante et le lien entre l’établissement bancaire et le consommateur. On voit cependant un contraste entre les générations : si environ 60% des Français échangent avec leur conseiller au moins une fois par an, les moins de 35 ans expriment une certaine insatisfaction, avec un Net Promoter Score (NPS) de -16, en contraste avec les 55 ans et plus, qui affichent un NPS de +10.

 

IA, crypto et néobanques : les jeunes misent sur la tech pour gérer leur argent

 

L'adoption des nouvelles technologies par les jeunes se manifeste des usages variés. Si 7% des français indiquent avoir déjà suivi les conseils d’une Intelligence Artificielle (IA) en matière d’épargne ou d’investissement, ce pourcentage monte à 16% chez les moins de 35 ans, signe de leur intérêt croissant pour l’innovation technologique dans la gestion de leurs finances personnelles.

 

Plus parlant encore : plus d’1 jeune sur 10 indique être prêts à se passer d’un service client humain et à interagir seulement avec une IA en échange de frais bancaires réduits.

 

En ce qui concerne les cryptomonnaies, presque 1 jeune de moins de 35 ans sur 2 (47%), exprime le souhait d’investir dans ce domaine à travers sa banque, contre seulement 19% des 55 ans et plus. Cela révèle un enthousiasme significatif chez les jeunes pour ces nouvelles formes d’actifs, illustrant une différence de perception générationnelle, qui devrait s’installer dans la durée.

 

Des solutions de paiement hybrides qui divisent les générations

 

Si 96% des Français préfèrent encore utiliser leur carte bancaire, les moins de 35 ans se tournent progressivement vers les paiements mobiles et sans contact. En effet, 14% d’entre eux déclarent payer systématiquement par paiement mobile (Wero, Paylib…), et 27% utilisent majoritairement leur téléphone portable, ou un objet connecté (montre, bracelet…) pour leurs paiements. Une divergence marquante qui souligne une évolution certaine vers des solutions de paiement plus hybrides.

 

L’utilisation du paiement échelonné est aussi un marqueur générationnel fort : 46% des 55 ans et plus déclarent ne pas en ressentir le besoin, tandis que 19% des moins de 35 ans l’utilisent régulièrement. Cet écart révèle deux approches très différentes du rapport à la consommation. Là où les plus âgés privilégient une gestion plus classique, les jeunes recherchent davantage de flexibilité. Pour une partie des moins de 35 ans, le paiement échelonné permet de concilier consommation immédiate et maîtrise de leur budget, dans un contexte économique parfois instable. Cette solution devient ainsi un levier d’agilité financière, mais aussi un révélateur de nouvelles attentes vis-à-vis des services bancaires, parmi lesquelles transparence, simplicité d’usage et personnalisation des services.

 

Enfin, les jeunes générations montrent une forte appétence pour les nouveaux dispositifs financiers.

54% des Français seraient intéressés par le dispositif Wallet (portefeuille numérique intégré), un chiffre qui grimpe à 70% chez les moins de 35 ans.

 

Même tendance pour l’euro numérique, qui séduit près d’1 français sur 2, avec une adhésion plus marquée encore chez les jeunes (61%). Des chiffres qui témoignent d'une volonté des jeunes générations de s'approprier les innovations financières, pour plus de praticité et de sécurité.

 

La banque engagée pour la RSE, un critère majeur chez les jeunes

 

• 59% des moins de 35 ans aimeraient disposer régulièrement de communications spécifiques sur l’impact environnemental et/ou sociétal de leur activité bancaire.

• 36% des jeunes ayant souscrit à un produit d’épargne durable et responsable, considèrent ce critère comme “dominant”.

• 38% des moins de 35 ans indiquent être prêts à changer de banque pour des raisons éthiques, écologiques ou sociales.

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