Plus de 150 postes à pourvoir.
Le
ministère de la Justice poursuit ses recrutements en 2025 avec l’ouverture de
plus de
150 postes d’éducateurs pour sa direction de la protection judiciaire
de la jeunesse (PJJ), accessibles par concours. Leur mission : accompagner les
jeunes suivis par la justice et les aider à s’insérer dans la société.
Éducateur
de la protection judiciaire de la jeunesse, un repère pour les jeunes confiés à
la justice
Dans le cadre du suivi judiciaire des mineurs ayant enfreint la loi, les éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse sont chargés de construire un projet éducatif pour chaque jeune afin qu’il puisse intégrer durablement un dispositif d’insertion sociale scolaire ou professionnel, quels que soient son parcours ou ses difficultés.
Une
grande diversité de missions
Être
éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse, c’est pouvoir exercer une
grande diversité de missions et de fonctions. Au tribunal, l’éducateur a une
mission d’aide à la décision du magistrat et rencontre le jeune avant son
passage devant le juge des enfants. Il évalue la situation et propose un suivi
éducatif adapté.
Acteur de
terrain, il met en œuvre et accompagne les peines ou mesures éducatives
décidées par le magistrat. Il agit soit dans le milieu de vie habituel des
jeunes, soit dans les lieux de placement de la protection judiciaire de la
jeunesse : en foyer, en centre éducatif renforcé ou centre éducatif fermé, ou
en détention Il travaille en lien avec la famille du mineur, dans une démarche
de soutien à l’autorité parentale.
L’éducateur
intervient également dans les procédures civiles pour évaluer la situation du
jeune et apporter un éclairage au juge des enfants afin qu’il prenne les
décisions adaptées, notamment en cas de situation de danger pour le mineur.
Un
travail d’équipe
L’éducateur
travaille au quotidien au sein d’une équipe pluridisciplinaire, avec des
collègues dont les missions sont complémentaires, qu’il s’agisse de professeurs
techniques, de psychologues, d’assistants de service social ou encore de cadres
éducatifs.
De
nombreuses perspectives d’évolution
Une fois
en poste, les professionnels peuvent bénéficier d’une large offre de formation
dans les champs de l’action éducative, de la protection de l’enfance ou encore
du management pour les accompagner dans leur progression de carrière.
Les
éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse peuvent également évoluer
vers des fonctions d’encadrement d’équipes ou de structures et devenir cadres
éducatifs ou directeurs des services. Le maillage des 230 structures de la
direction sur le territoire national permet également des mobilités
géographiques tout au long de la carrière.
Un
éducateur en début de carrière perçoit environ 2 262€ nets par mois et jusqu’à
3 656€ nets par mois en fin de carrière.
Qui
peut candidater ?
Tous les
titulaires d’un diplôme de niveau bac +3 minimum peuvent se présenter au
concours. Au-delà de leur formation initiale, la protection judiciaire de la
jeunesse recherche des femmes et des hommes dotés d’une fibre sociale, d’un
sens de l’initiative, d’empathie et d’analyse.
Confrontés
parfois à des situations difficiles, les éducateurs doivent se montrer
persévérants et savoir être à l’écoute des autres, tout en restant fermes dans
leurs décisions.
Les
inscriptions au concours sont ouvertes jusqu’au 5 mai 2025. Les épreuves écrites
auront lieu le 18 septembre 2025. Les épreuves orales d’admission se
dérouleront à partir du 8 décembre 2025. La rentrée de la nouvelle promotion à
l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) aura lieu le
1er mars 2026.
À l’issue
du concours, les futurs éducateurs bénéficient d’une formation rémunérée
(environ 1 806€ nets par mois) pendant 18 mois à l’Ecole nationale de
protection judiciaire de la jeunesse à Roubaix.
D’autres voies d’accès au métier sont possibles : plus d’informations sur lajusticerecrute.fr