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Dégradation de la note souveraine de la France.

« Cette nouvelle dégradation était annoncée et inéluctable. Au-delà de ce constat, elle peut exercer une saine pression sur le gouvernement », commente Eric Delannoy, spécialiste du secteur bancaire et Vice-président de weave, cabinet de conseil en stratégie opérationnelle. Il nous livre son analyse.

Après Standard & Poor’s en début d’année, l’agence de notation Moody’s dégrade sa notation vis-à-vis de la santé financière de l’Etat français. Parties prenantes clés dans les crises systémiques qui touchent actuellement l’Europe, les agences de notations reviennent sur le devant de la scène.

En l’état, cette nouvelle dégradation ne devrait rien changer : la situation de la France est connue, avec un plan de réformes réaffirmé. L’influence sur les taux de refinancement de la France devrait être limitée car aujourd’hui la dette française bénéficie d’un effet d’aubaine par rapport aux autres pays européens plus dégradés...

Par ailleurs, l’anticipation du marché s’est malheureusement déjà opérée suite à la première dégradation par Standard & Poor’s. Cette dégradation fait d’ailleurs échos aux inquiétudes exprimées par les autorités allemandes sur l’ambition des réformes françaises. Cette nouvelle dégradation était annoncée et inéluctable compte tenu du temps nécessaire pour pouvoir ressentir les effets des réformes structurelles au niveau économique. En ce sens, elle peut même servir de leitmotiv et ainsi opérer une saine pression sur le gouvernement.

Le véritable risque réside dans l’appropriation de cette nouvelle par les marchés qui verraient là une opportunité pour spéculer sur des rumeurs de dégradations qui n’ont pas lieu d’être.

Bref ! Un non événement sauf si certains ont un intérêt à en faire un enjeu spéculatif voire politique....

 

 

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