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Les femmes indépendantes prennent une place significative dans l’acquisition d’immobilier de luxe.

Extrait de l’étude de Vanda Doncelle, Senior Vice Président de Coldwell Banker France & Monaco.

Les femmes indépendantes, de plus en plus nombreuses de par le monde, sont de plus en plus actives dans l’achat d’immobilier de luxe. Coldwell Banker a étudié la relation entre ces femmes et l'immobilier de luxe, en comparant l’attitude des acheteuses américaines, chinoises et françaises.

Les Américaines

Aux Etats-Unis, la parité dans le cercle fermé des millionnaires, est presque atteinte : le pays compte presque 50% de femmes millionnaires et les femmes contrôlent, par leurs décisions, 51,3% de la richesse américaine. En 2030, elles devraient en contrôler les deux tiers. Leur impact dans l’acquisition et la détention d’immobilier de luxe est donc très important. "Une de mes collègues Coldwell Banker en Arizona m'indique que 20 à 25% de sa clientèle d’immobilier de luxe est composée de femmes avec un profil spécifique : haut revenu, célibataire, sans enfant, avec une moyenne d'âge entre 55 et 65 ans. Elles sont issues de la génération "baby boom" et sont des millionnaires parties de rien ou devenues riches grâce à un héritage laissé à la fois par leurs parents et par leur mari ; c’est un phénomène de double héritage, indique Vanda Doncelle. Leurs recherches s'orientent vers une résidence principale de grande qualité, avec une attention particulière donnée aux finitions et à la sécurité, tout en exigeant que les lieux soient adaptés à leur vie de globe-trotter planétaire. Ces femmes acheteuses qui s’adressent à nos bureaux américains et qui achètent de l’immobilier en France sont âgées de 32 à 45 ans et ont des enfants. Ce sont des professionnelles souvent médecins, avocates ou travaillant dans la finance. Elles veulent un pied-à-terre immédiatement habitable."

Les Chinoises

Parmi les 13 femmes autodidactes les plus riches du monde, 6 viennent de Chine et de Hong Kong. 50% des achats de luxe sont réalisés par des femmes.  La Chine compte 2700 femmes dont la richesse individuelle s'élève à plus de 30 M$. 39% d'entre elles sont âgées de moins de 40 ans et possèdent une fortune de 119 M$. Cette différence de moyenne d'âge les différencie fortement des américaines qui achètent des biens de prestige. Nées dans une Chine capitaliste avec de fortes influences du monde occidental, les femmes d'affaire chinoises souhaitent, avant tout, suivre le "way of life" américain lorsqu’elles achètent de l’immobilier : une grande maison, une voiture de luxe, une résidence secondaire et un chien, indicateur majeur de prospérité et de prestige. Après avoir fait fortune en Chine, elles choisissent d'investir en dehors de leurs pays. Elles s’orientent sur des achats immobiliers aux Etats-Unis, principalement sur la Côte Ouest.

Les Françaises

La France compte 16 milliardaires dont seulement 2 femmes. Selon l'Insee, 13% des femmes faisaient partie du 1% des plus hauts salaires à temps plein du privé en 2007. Les femmes représentent 42% des cadres de l'Association française des sociétés financières. Avec un retard certain sur leurs homologues du monde anglo-saxon, les femmes françaises investissent les postes de direction et ont progressivement investi les métiers de l'argent, et de l’entreprenariat. La France reste dans les 10 premiers pays du monde concernant le domaine de l’éducation, créant un vivier important de femmes diplômées à revenus élevés. Un espoir dans un pays classé au 131ème rang mondial pour l’égalité salariale.

De plus en plus de femmes qui réussissent acquièrent leur logement principal seules. Elles considèrent qu’acheter de l’immobilier de prestige représente une sécurité pour l’avenir. " Les Françaises acheteuses d’immobilier sont très concernées par la qualité du plan de l’appartement. Elles privilégient la qualité de l’organisation de l’espace ainsi que celle des parties communes au prestige exclusif de l’adresse. Je rencontre de plus en plus de femmes chefs d’entreprise qui cherchent à se constituer un patrimoine important pour assurer l’avenir. En revanche au bureau Coldwell Banker de Paris, nous constatons avec regret que les Françaises sont moins présentes que les femmes russes, anglaises ou américaines quand il s’agit d’acquérir dans un autre pays. Elles ont une plus forte aversion au risque que ces dernières qui ont davantage intégré la mondialisation de l’immobilier ", indique Vanda Doncelle.

 

 

 

 

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