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Vers un PEA-PME ouvert aux PME/ETI cotées et non cotées

Vers un PEA-PME. C’est la proposition que Stéphane Fantuz, Président de la CNCIF et Didier Kling, Président de la CNCEF viennent de remettre aux députés Karine Berger et Dominique Lefebvre chargés de conduire une mission sur l’épargne financière qui débouchera prochainement sur une réforme.

En France, on estime actuellement que le besoin requis pour assurer le financement des PME/ETI éligibles s’élèverait à 27 Mds€ alors que le patrimoine financier des ménages est estimé à 2 700 Mds€.

Il suffirait donc de diriger à peine 1% de ce patrimoine vers le dispositif préconisé par les présidents des deux Chambres. Le champ du PEA-PME serait celui des actions et obligations émises par les sociétés cotées ou non cotées respectant les critères européens des ETI. Un dispositif qui ne bouleverserait pas le financement de l’économie, bien au contraire.

Le support obligataire aurait l’avantage d’être mieux perçu que le support actions, aussi bien auprès des épargnants que des dirigeants de PME/ETI : il permettrait aux Français de se réconcilier avec l’entreprise tout en leur donnant l’opportunité de diversifier leur patrimoine qui se concentre aux 2/3 sur l’immobilier, tout en dynamisant leur patrimoine financier trop exposé aux actifs à court terme à faible rendement (Livrets bancaires, fonds en euros…).

Le PEA-PME répondrait aux besoins de liquidité des entreprises sans remettre en question l’indépendance de leurs dirigeants, souvent réticents à ouvrir leur capital à des investisseurs extérieurs.

L’incidence pour l’Etat serait nulle voire positive : l’avantage fiscal serait récupéré par l’élargissement de l’assiette, le rendement servi par les PME-ETI étant plus important que celui distribué par l’assurance-vie.

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