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L’avenir des retraites : grand décalage entre attentes et réalités.

Le Groupe HSBC publie le 1er volet de l’étude 2013 « Future of Retirement 7 – L’Avenir des Retraites - Une nouvelle réalité ». Depuis 8 ans, cette étude est menée auprès de 15 000 personnes et couvre 15 économies matures et émergentes. Ce rapport s’intéresse plus particulièrement au décalage entre la crainte exprimée par les individus vis-à-vis de difficultés financières futures, et leurs démarches pour y faire face en termes de comportements d’épargne.

L’étude met en évidence les éléments suivants

- Les Français ont conscience que leur espérance de vie excédera de beaucoup l’espérance de vie de leur épargne.

- 1 Français sur 2 considère encore que l’État sera sa principale source de revenus à la retraite.

- Les efforts des Français en matière d’épargne retraite sont en décalage par rapport à leurs aspirations. µ

- En moyenne, les Français aspirent à des revenus nettement supérieurs (26 000 €) aux revenus médians actuels des retraités en France

- Les Français font des arbitrages d’épargne et poursuivent le plus souvent des objectifs à court terme.

La confiance en l’Etat providence a fortement progressé en France, en dépit d’une situation déficitaire des régimes de retraite publics bien connue. Dans le monde, seuls 16% des individus font prioritairement confiance aux Etats pour financer leur retraite. En France, 44%, soit deux fois plus qu’en 2011. Le seul autre pays du monde dans lequel l’Etat providence suscite encore un fort indice de confiance est la Chine à 37%, qui a aussi déclaré rechercher un système de retraite plus flexible et réfléchir à un éventuel allongement de l’âge de la retraite.

Les 25-34 ans semblent les plus lucides et ont une confiance moins marquée vis-à-vis de la capacité de l’Etat à leur fournir l’essentiel de leurs revenus à la retraite (30% seulement), et anticipent d’autres sources de financement, pour une part équivalente aux pensions de retraite publiques (20% épargne salariale, 30% assurance vie, 38% épargne court terme).

Il existe un paradoxe entre les aspirations des Français pour leur retraite, et la conscience qu’ils ont des difficultés financières auxquelles ils seront confrontés pendant cette période. En France, contrairement aux pays asiatiques, qui appréhendent davantage les difficultés financières, 62% redoutent autant les difficultés financières que les problèmes de santé et ce sont même 3 femmes sur 5 qui craignent avant tout les difficultés financières.

En dépit de la conscience qu’ont les Français des manques financiers futurs, ils n’épargnent pas assez et sollicitent leur épargne retraite dès qu’un évènement inattendu voit le jour. Quand ils épargnent les Français le font principalement pour se constituer une épargne de précaution et « parer à un coup dur » (pour 1 personne sur 2), une tendance bien supérieure à la moyenne mondiale de 38%.

Les Français commencent à épargner à 30 ans, contre 26 ans dans le reste du monde. Ils épargnent également peu, avec une épargne retraite mensuelle moyenne de 86€, contre 214€ dans le monde.

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