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En bref - RSE

La plateforme Cyrkl donne accès aux matières premières secondaires

Dans le BTP, l'industrie, la mode... de plus en plus d'entreprises peinent à trouver des ressources primaires pour répondre à leurs besoins. Une situation d'autant plus préjudiciable que la demande des clients est toujours aussi forte : faute de pouvoir produire comme elles le souhaiteraient, elles se privent de belles opportunités de croissance. La solution ? Opter pour des matières premières secondaires (recyclées). Autrefois considérées comme des déchets, elles sont désormais valorisées par des technologies innovantes pour créer de multiples produits. Reste un défi de taille : garantir un flux stable d'approvisionnement, afin de sécuriser ce marché en pleine expansion. C'est tout l'intérêt de la marketplace Cyrkl, une start-up spécialisée dans l’économie circulaire des déchets qui permet d'identifier et de mettre en place rapidement de nouvelles chaînes d'approvisionnement. Sa force : une parfaite connaissance du marché et de ses différentes parties prenantes, y compris les producteurs de déchets.

 

Alcantara a lancé une version spéciale de son matériau composée à 68 % de polyester recyclé certifié post-consommation.

Le 5 juin, la Journée mondiale de l'environnement 2023 des Nations Unies, nous rappelle que l’action de chacun en matière de pollution plastique compte. Les mesures que les gouvernements et les entreprises prennent pour lutter contre la pollution plastique sont la conséquence directe de cette action. Alcantara s'est engagée dans cette voie et a développé de nouveaux produits contenant des quantités croissantes de polyesters partiellement biosourcés et recyclés. Les polymères recyclés sont obtenus à partir du recyclage de déchets, ce qui permet d'éviter que le plastique ne soit mis en décharge, incinéré ou rejeté dans l'océan, donnant ainsi une seconde vie à des matériaux non biodégradables. L'entreprise italienne d'Ombrie a sélectionné pour son processus de fabrication un polyester recyclé fabriqué à partir de déchets de post-consommation, recyclés mécaniquement sans utiliser de procédés chimiques, ce qui minimise l'empreinte carbone. Le polymère sélectionné est certifié selon le GRS (Textile Exchange Global Recycled Standard). Alcantara a donc obtenu la certification de la teneur en matières premières recyclées selon le Recycled Claim Standard (RCS) de Textile Exchange, pour cette version spéciale d'Alcantara contenant 68 % de polyester recyclé. Au cours de l'année fiscale 2022, le pourcentage de ces polymères utilisés était de 17,5 % de la production totale pour le PET partiellement biosourcé et de 3,6 % pour le PET recyclé mécaniquement. L'objectif d'Alcantara est d'augmenter progressivement ce pourcentage dans les années à venir, tout en réduisant simultanément la consommation de polymères issus de combustibles fossiles. « Dans le processus de recyclage mécanique, les déchets de post-consommation, tels que les déchets de bouteilles, sont collectés, purifiés et extrudés pour produire des copeaux de polymères, qui sont utilisés par Alcantara dans son processus de filage. Aucun processus chimique supplémentaire n'est nécessaire, ce qui minimise l'impact de l’opération de recyclage en termes d'empreinte carbone », déclare Andrea Boragno, Président et CEO d'Alcantara. « En raison de la croissance rapide des fausses déclarations sur l'utilisation de matériaux recyclés, cette certification est un élément majeur pour Alcantara ». Chaque année, Alcantara investit en moyenne entre 3 et 5 % de son chiffre d'affaires dans la recherche et le développement ; pour les deux derniers exercices, ce chiffre était de 4,5 %. Alcantara est fière de son centre de recherche et de développement, unique en Europe, qui se consacre au développement et à l'amélioration des produits et des processus et qui est doté d'équipements et de laboratoires avec des projets pilotes, des services et des laboratoires spécialisés. En partant d'un savoir-faire original, des compétences ont été développées sur le traitement des polymères, les processus textiles et chimiques, les technologies d'application et l'ennoblissement. La nouvelle génération du matériau basé sur le polymère recyclé a été présentée à de nombreux clients, suscitant un vif intérêt et conduisant au lancement de divers projets de développement dans l'industrie automobile. En outre, dans le cadre d'une collaboration entre Alcantara et le MAXXI - Museo nazionale delle arti del XXI secolo (musée national des arts du XXIe siècle), l’Alcantara devient pour la première fois une matière première réutilisable dans le cadre d'un cycle de vie complet, en parfaite adéquation avec les principes de l'économie circulaire. À la fin de l’exposition, l'Alcantara utilisé pour l'installation sera régénéré. Avec ce nouveau projet, Alcantara confirme son engagement constant sur un sujet - la durabilité - qui a vu l'entreprise à l'avant-garde depuis 2009, année où elle a atteint pour la première fois le statut de neutralité carbone, certifié par TÜV SÜD. De plus amples informations sont disponibles dans le rapport annuel sur le développement durable d'Alcantara : Sustainability Report.

 

Openeat veut mettre fin à la production de plastique inutile

En France, on estime à 112 000 000 le nombre de cartes à puces en circulation, et pas moins de 3 millions d’utilisateurs de cartes de titres restaurant, tout émetteur confondu, soit un poids de 28 350 kg de CO2 inutile. Par ailleurs, 76 millions de nouvelles cartes à puces ont été produites et 1 milliard de chèques ont été imprimés rien qu’en 2022. Le constat est sans appel. Avec une durée de vie souvent plus courte que celles des cartes bancaires, ces cartes à puce à usage unique n’ont plus raison d’exister en 2023. Openeat est aujourd’hui la seule solution 100% dématérialisée de titre restaurant qui signe la fin de la production de plastique et de carte à puces inutiles. En effet, la fintech veut révolutionner le modèle traditionnel du titre restaurant, qui se veut de pré-charger une carte tiers dédiée à cet avantage salarié. Grâce à sa technologie, les salariés peuvent désormais utiliser leur propre carte bancaire afin de profiter du titre restaurant. Ainsi, après chaque paiement effectué dans un commerce alimentaire, ils se voient remboursés de la participation employeur. Ils peuvent ensuite suivre leur solde restant directement depuis l’application Openeat. “Pourquoi fabriquer un ticket papier ou pire une carte à puce pour donner accès au titre restaurant quand nous avons déjà tous 1 voire 2 cartes bancaires dans notre portefeuille” déclare Catherine Coupet, cofondatrice de la startup Openeat. « Openeat, c’est 0 carte à puce produite et 0 chèque imprimé ». Openeat se présente comme la solution la plus éco-responsable du marché, qui permet aux entreprises de faire un geste significatif pour la planète en limitant l’impact de la pollution papier et plastique dans l’environnement. Elle leur permet ainsi de conserver cet avantage salarial tout en se tournant progressivement vers une politique RSE et des achats plus responsables. En plus des avantages environnementaux de la solution, Openeat a également un impact positif sur le bulletin de paie des salariés. En effet, la startup protège le pouvoir d’achat du salarié, qui n’est plus prélevé chaque mois sur son salaire, mais remboursé en fonction de ses besoins.  C’est ce nouveau modèle qui permet également aux utilisateurs d’Openeat de profiter de leurs titres restaurants chez tous les commerçants alimentaires.

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