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Les perspectives économiques et financières de Schroders

Par Keith Wade, Chief Economist and Strategist, Azad Zangana, European EconomistJames Bilson, Economist.

Economie globale : une dichotomie transatlantique croissante

- Nous avons révisé à la hausse nos perspectives de croissance pour les Etats-Unis, au vu de la reprise de l’investissement et de la santé retrouvée du secteur bancaire. La consolidation budgétaire restera un frein, mais nous pensons qu’il sera compensé par la reprise de l’investissement. Une croissance plus forte aux Etats-Unis contribuera à la reprise du commerce mondial, ce qui nous nous a conduits à réviser également à la hausse nos prévisions pour la croissance chinoise. Au contraire, la persistance d’un euro fort nous a fait réviser en baisse nos prévisions de croissance pour l’Europe. Au total, nos prévisions de croissance mondiale n’ont guère été modifiées, mais sont marquées par une dichotomie transatlantique croissante.

- L'inflation devrait rester contenue, car la demande mondiale n’est pas assez soutenue pour générer des pressions sur les prix des matières premières ou sur les salaires. Cependant, l’accélération de la croissance américaine signifie que le programme d’achats d’actifs de la Fed pourrait être remis en question.

- A court terme, l’incertitude majeure concerne la réponse de l’économie américaine au resserrement budgétaire. Mais il existe également une probabilité que les Etats-Unis sortent par le haut de cette falaise budgétaire ce qui, combiné à un risque à la baisse désormais moins important pour la zone euro, réduit globalement la probabilité d’un scenario de déflation.
 

Révision à la baisse des perspectives pour l'Europe

- Une fin d'année 2012  décevante nous a conduits à réviser à la baisse nos prévisions pour 2013, ce qui a été renforcé par la vigueur récente de l’euro et la volonté des autorités européennes de ne pas s’engager dans une guerre des monnaies, tout particulièrement pour les exportateurs tels que l’Allemagne.

- Pour autant, l'Allemagne devrait rester la locomotive de la zone euro vers une sortie de récession, alors que la France restera au second plan, freinée par une nécessaire consolidation budgétaire. Cette dernière devra en effet faire davantage pour essayer de « recoller » à ses objectifs de croissance et de déficits

- Parallèlement, nous avons également révisé en baisse notre opinion pour le Royaume-Uni, mais contrairement à la zone euro en raison de la faiblesse de la livre sterling, source d’inflation, qui affecte le pouvoir d’achat des ménages, la consommation étant le premier contributeur à la croissance outre-Manche.

Des divergences de croissance au sein des BRICs

- Nous avons revu  à la hausse nos prévisions de croissance en Chine pour 2013 et 2014, suite à un fort rebond du marché immobilier, ainsi que des signes encourageants en provenance du secteur exportateur. Nous avons cependant révisé en baisse le Brésil, l’Inde et la Russie. Au total, les économies émergentes afficheront cependant une croissance en accélération en 2013 par rapport à l’année passée.

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