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Tirer parti des small caps avec Natixis Europe Smaller Companies Fund

Natixis Europe Smaller Companies Fund est un fonds actions de conviction qui cherche à sélectionner les petites et moyennes capitalisations européennes les plus attractives. Les valeurs de l’univers small caps ont des qualités intrinsèques qui leur permettent d’afficher une certaine dissymétrie dans les périodes d’incertitudes économiques.

Quelles perspectives pour les small caps en 2013 ? Le point de vue de Thierry Cuypers, responsable de l’équipe de gestion Small et Mid caps Europe de Natixis AM.

Quel scénario macro-économique retenez-vous actuellement ?
Plusieurs signaux permettent d’espérer un redressement progressif de l’économie mondiale. Aux Etats-Unis, le marché immobilier repart de l’avant avec une hausse des prix. Les marchés d’actions s’affichent sur des plus hauts, parfois historiques comme pour l’indice des petites et moyennes valeurs américaines, le Russell 2000. Cette conjonction crée un effet de richesse favorable à la consommation. En Chine, les indicateurs avancés témoignent également d’un retour à des rythmes de croissance plus soutenus. En Europe, la visibilité est encore assez faible, mais des signes encourageants commencent à poindre. Pour autant, des facteurs de risque persistent. La reprise américaine reste conditionnée à la résolution del’épineuse question du « mur budgétaire ». L’Europepourrait aussi basculer dans un cercle vicieux « hausse des impôts, baisse de la consommation, récession » qui pourrait déboucher sur une crise sociale en Europe du Sud. A l’inverse, si la reprise se confirme en 2014 des deux côtés de l’Atlantique, comme nous l’espérons, il faudra alors surveiller l’infléchissement des politiques monétaires et l’impact de la remontée des taux d’intérêt sur la performance des actions.

Quel type de valeurs recherchez-vous dans ce contexte ?
Nous recherchons d’une manière générale « la croissance de qualité », et ce afin de limiter les risques de volatilité et de liquidité inhérents à cette classe d’actifs. Nous sélectionnons donc des sociétés dont la croissance est durable et supérieure à la moyenne, avec un bilan sain et une valorisation boursière raisonnable. Nous sommes également attentifs à la thématique des « fusions-acquisitions » qui reste très porteuse au sein de cette classe d’actifs. Actuellement, nous privilégions les valeurs cycliques car c’est à ce moment du cycle, c’est-à-dire lors de l’inflexion vers une reprise, que ces valeurs surperforment. Face au manque de visibilité sur la croissance en Europe, nous privilégions les sociétés exportatrices, et ce dans les secteurs de la consommation discrétionnaire, des biens d’équipements, de la technologie, de l’exploration pétrolière et des services pétroliers.

Quels pays vos convictions vous amènent-elles à surpondérer ?
Nous sommes actuellement surpondérés sur l’Europe du Nord, où la croissance est mieux orientée, et plus précisément sur l’Allemagne, la Norvège et dans une moindre mesure sur le Royaume-Uni. Nous restons très prudents sur l’Espagne, la Grèce et le Portugal. Des mesures drastiques et courageuses ont été mises en place récemment, mais le retour à la croissance devrait être long pour ces pays. Quant à la France, nous préférons rester prudents tant que des mesures structurelles de redressement de la compétitivité ne sont pas réellement engagées.

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