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Secteur bancaire : les cadres de plus en plus a l’écoute des opportunités professionnelles

59% des cadres se déclarent en « veille active »

Selon la dernière édition du baromètre RH Michael Page, les cadres du secteur bancaire montrent une aspiration très marquée à la mobilité professionnelle en se déclarant massivement à l’écoute du marché. Ils sont notamment 59% à exercer une veille active en vue de changer de poste, contre 53% lors de la précédente édition du baromètre.

« Le désir d’évoluer est manifeste chez tous les cadres du secteur bancaire que nous rencontrons et il tend à se renforcer, même si l’actualité récente a de nouveau souligné les difficultés de certaines banques de premier plan », commente Pierre-Emmanuel Dupil, Directeur Général de Michael Page France.

 

Les difficultés du secteur se font toujours sentir

Les cadres interrogés estiment que les pressions que le secteur bancaire connaît depuis plusieurs années ont des répercussions directes sur leurs conditions de travail (61%) et sur leur rémunération (57%). L’impact sur les rémunérations est plus sensible dans les métiers de la banque d’investissement (64%). Les difficultés persistantes du secteur se font également sentir sur les perspectives de carrière, de façon nettement moins marquée dans la banque de réseau (34%) que dans la banque d’investissement (54%).

 

En tête des motivations : la rémunération et l’intérêt du poste

Dans la perspective d’un changement de poste, les cadres du secteur bancaire citent la rémunération (80% de citations) et la mission et les responsabilités liées au poste (65%) comme les critères de choix les plus importants. Les perspectives d’évolution offertes par ce poste arrivent en troisième position (51%). La solidité de l’entreprise, son image, sa dimension internationale ou encore son engagement social entrent peu en ligne de compte : ces critères recueillent tous moins de 20% de citations. Notons qu’entre le mois de septembre 2012 et janvier 2013, la hiérarchie des critères n’a pas changé.

 

Des formations centrées sur les questions réglementaires

En 2012, 57% des cadres interrogés ont suivi une ou plusieurs formations sur des thèmes réglementaires tels que Bâle III, la directive MiFid ou encore la gestion des risques. 52% ont également suivi des formations sur de nouveaux processus spécifiques à leur métier ou à leur fonction. En revanche, seuls 22% disent avoir suivi une formation au management – un pourcentage particulièrement bas pour une population de cadres.

 

Les nouvelles réglementations ne suffiront pas à changer l’image du secteur

Après le débat sur la séparation des banques d’affaires et de dépôt, les cadres interrogés doutent que les nouvelles réglementations permettent au secteur bancaire de se refaire une image et une bonne santé à court terme car ils ne sont que 34% à y croire. Les plus sceptiques sont les cadres de la banque d’investissement /banque d’affaires (18%) et des établissements de financements spécialisés (21%).« A ce titre, il est très intéressant de noter que deux tiers des cadres interrogés en ce début d’année pensent que les nouvelles règlementations ne seront pas suffisantes pour permettre au secteur bancaire de retrouver un nouvel élan en 2013. Ils se montrent d’autant plus attentifs aux opportunités et activent leurs réseaux personnels. » précise Pierre-Emmanuel Dupil.

 

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