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Les marchés obligataires pourraient se montrer résistants alors que les afflux de capitaux alimentent les marchés actions.

Commentaire de Martin Moeller, responsable de la gestion de portefeuille actions Monde pour L'Union Bancaire Privée.

Le vent a tourné en faveur des actions : les difficultés liées au « risque européen » ne sont plus qu’un mauvais souvenir, la BCE ayant fait part de son fort engagement envers la monnaie unique, les pays membres de l’UE ainsi que les marchés des capitaux. En 2012, et pour la première fois depuis de nombreuses années, la volatilité n’a pas connu de pics vertigineux, d’où le regain de confiance des investisseurs à l’égard du marché actions. L’année s’est également caractérisée par une forte expansion des multiples de valorisation après une longue période de compression.

La prime de risque des actions, dont les niveaux restent élevés, pourrait diminuer encore, dans un contexte marqué à la fois par des banques centrales prêtes à intervenir, une croissance économique modeste et une faible volatilité.

La simple annonce par les banques centrales de l’arrêt des mesures non conventionnelles actuellement en place pourrait suffire à entraîner une forte rotation en faveur des actions. Le mouvement pourrait s’accélérer si les banques centrales venaient à resserrer leurs politiques, en particulier en supprimant les programmes d’achat d’obligations sur le marché et en choisissant de ne pas réinvestir les paiements de coupons.
« Si les banques centrales, désormais plus confiantes s’agissant de la croissance économique et des risques globaux, décidaient d’opérer ce changement de politique, les marchés actions devraient enregistrer une nette accélération. D’un autre côté, les marchés obligataires pourraient faire preuve de résistance pendant un certain temps encore, mais devraient être affectés par les mesures mises en œuvre ultérieurement », souligneMartin Moeller.

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