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Les fonds diversifiés grands gagnants de l'épargne salariale

Erès, spécialiste en épargne salariale, retraite et actionnariat salarié, publie l’étude intitulée « Argus des Fonds Communs de Placement d'Entreprise », sur l’évolution de la collecte brute des FCPE.

« Les FCPE diversifiés représentent en 2018 plus de la moitié des souscriptions : plus de 3,7 milliards d’€, soit plus que la somme cumulée des souscriptions sur les FCPE monétaires (moins de 1,5 milliard d’€), les FCPE actions (1,1 milliard d’€) et les FCPE obligataires (1,1 milliard d’€). Depuis 2016, une tendance se dessine sur le marché des fonds d’épargne salariale. Les fonds obligataires et monétaires, bien que représentant près de la moitié des encours des FCPE, attirent de moins en moins les épargnants qui constatent les très faibles rendements générés par ce type de fonds. En quête de rendement plus élevé, les épargnants préfèrent de plus en plus les supports plus dynamiques tels que les fonds en actions ou diversifiés, qui réalisent en 2018 une collecte plus de deux fois supérieure à celle des fonds obligataires et monétaires », conclut Alexis de Rozières, Directeur associé d’Eres.


Résultats clés de l'étude

1/ La collecte brute des diversifiés en forte hausse en 2018 :

  • La part des fonds diversifiés dans la FCPE collecte brute a augmenté de plus de 50% en deux ans. Elle passe de 32% en 2016 à 51% en 2018.
  • La part des fonds actions dans la collecte brute est restée stable autour de 15% depuis 2016.
  • La part des fonds monétaires dans la collecte brute a été divisée par 2 depuis 2016 passant de 29% à 15%.
  • La part des fonds en obligations dans la collecte brute a significativement baissé depuis 2016 passant de 25% à 20%.

2/ Les souscriptions records dans les FCPE diversifiés proviennent de 3 sources

  • Près de 40% des souscriptions aux FCPE diversifiés en 2018 sont issus des versements de l’entreprise (intéressement 16%, participation 12%, abondement 11%).
  • Les transferts ou arbitrages provenant d’un autre fonds ou de comptes courants bloqués (CCB) représentent 37% des souscriptions.
  • 23% proviennent des versements volontaires des épargnants (y compris transferts de jours et CET).

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